Déjà le sixième tome pour les aventures du Batman de Scott Snyder en librairie. Un tome assez particulier cette fois, puisqu'un peu en raison du besoin pour Urban d'aller repêcher certains vieux numéros non publiés dans ce format (autrement les complétistes vont râler), un peu car Bruce Wayne doit faire le deuil de son fils Damian avant d'aller de l'avant, nous sont proposés des aventures pas forcément liées entre elles, ni par l'unité de temps, ni par l'unité d'action. On repart donc en arrière, pour aller suivre les efforts de la petite Harper, qui tente de faire prendre conscience à Batman qu'il ne peut continuer à traîner sa peine chaque jour dans Gotham, car autrement il va finir par y laisser des plumes (ou son masque) à se faire molester par des criminels qu'il briserait en temps normal entre le pouce et l'indexe. Le Dark Knight est un grand sensible, et quand une gamine qu'il a inspiré vient lui apporter son aide, il lui casse le nez pour la remercier. Oui, c'est ainsi, on est un grand sentimental, où on ne l'est pas. Les numéros #18 à #20 mettent aussi en scène une nouvelle version de Gueule d'Argile, bien plus dangereuse que la précédente. Cette fois le vilain parvient à devenir complètement sa proie, jusqu'au niveau moléculaire, à l'Adn. Ce qui lui permet de commettre les pires forfaitures, y compris incarner Bruce Wayne pour remplir sa tirelire et au risque de dévoiler au grand public la double identité du play-boy de Gotham. Une aventure qui me fait penser qu'il faut vraiment que personne ne soit doté de grandes capacités déductives dans la ville de Batman, car comprendre que Bruce est l'homme Chauve-Souris ne nécessite pas un effort dantesque. Mais une fois encore, le commissaire Gordon n'y voit que du feu. Snyder aux commandes donc, avec Andy Kubert pour le premier épisode, et l'habituel Capullo par la suite. On enchaîne avec deux histoires tirées des "back-up" de la revue mensuelle, cette fois illustrées par Alex Maleev (si vous aimez la noirceur et les ambiances glauques). Batman est rejoint par Superman, qui est venu aider son ami à faire le deuil (lui aussi...) mais au lieu de cela, les voilà impliqués tous les deux dans une histoire assez banale de feu-follet et de démon pénétrant sur notre plan d'existence. S'ils avaient pu savoir à l'avance, ils seraient plutôt aller prendre une bière dans un pub de Gotham.
On poursuit la lecture, et voici venir un annual, le second du titre Batman version New 52. Snyder, aidé de Marguerite Bennett, nous emmène dans l'asile d'Arkham, où le héros a choisi de se laisser enfermer pour tester les nouvelles installations de l'endroit, et éviter les évasions. On se doute qu'il s'agit d'une perte de temps, car tout le monde, tôt ou tard, sort libre d'Arkham. Le Joker s'en est enfui une bonne cinquantaine de fois, les autres patients pas moins. C'est portes ouvertes tous les jours, et ça fait parti des grands classiques de la saga. Dans cet annual, l'intérêt est porté sur une patiente bien particulière, recluse depuis les tous débuts de l'institut, et peu à peu abandonnée à la solitude complète : l'Anachorète. Elle en veut fortement à Batman car selon elle il a fait d'un lieu de cure et de repos une sorte de camp de concentration pour malades mentaux. Wes Craig illustre ce récit un peu glauque qui propose une nouvelle adversaire au Dark Knight, et qui se laisse suivre sans gros efforts. On finit avec un épisode signé Snyder et Duggan (oui, le même qui écrit Deadpool chez Marvel) et dessiné par un Matteo Scalera toujours aussi incisif et tourmenté, dans la veine d'un Scott Murphy (qui lui officie sur la dernière petite histoire de l'album). Batman est sur les traces d'un assassin qui s'en prend aux patients du Docteur Thompson. Je serais un piètre menteur si je vous disais que c'est incontournable. Voilà un bon gros fill-in de derrière les fagots, certes confié à des artistes qui ont du talent, mais qui a peu à dire. Tout comme les dernières pages extraites de Detective Comics cette fois, qui nous explique que la légende Batman se poursuivra dans le futur, et nous en montre le mécanisme. C'est du déjà lu et abordé, mais quand Murphy est de la partie, c'est plus fort que moi, je suis au rendez-vous. Un tome assez particulier, donc, qui ressemble davantage à un pot-pourri d'anecdotes et de récits mineurs, mais qui permet de se ménager une pause respiratoire avant le prochain arc narratif d'importance, Endgame, qui va envoyer du lourd. Vous êtes prévenus.
On poursuit la lecture, et voici venir un annual, le second du titre Batman version New 52. Snyder, aidé de Marguerite Bennett, nous emmène dans l'asile d'Arkham, où le héros a choisi de se laisser enfermer pour tester les nouvelles installations de l'endroit, et éviter les évasions. On se doute qu'il s'agit d'une perte de temps, car tout le monde, tôt ou tard, sort libre d'Arkham. Le Joker s'en est enfui une bonne cinquantaine de fois, les autres patients pas moins. C'est portes ouvertes tous les jours, et ça fait parti des grands classiques de la saga. Dans cet annual, l'intérêt est porté sur une patiente bien particulière, recluse depuis les tous débuts de l'institut, et peu à peu abandonnée à la solitude complète : l'Anachorète. Elle en veut fortement à Batman car selon elle il a fait d'un lieu de cure et de repos une sorte de camp de concentration pour malades mentaux. Wes Craig illustre ce récit un peu glauque qui propose une nouvelle adversaire au Dark Knight, et qui se laisse suivre sans gros efforts. On finit avec un épisode signé Snyder et Duggan (oui, le même qui écrit Deadpool chez Marvel) et dessiné par un Matteo Scalera toujours aussi incisif et tourmenté, dans la veine d'un Scott Murphy (qui lui officie sur la dernière petite histoire de l'album). Batman est sur les traces d'un assassin qui s'en prend aux patients du Docteur Thompson. Je serais un piètre menteur si je vous disais que c'est incontournable. Voilà un bon gros fill-in de derrière les fagots, certes confié à des artistes qui ont du talent, mais qui a peu à dire. Tout comme les dernières pages extraites de Detective Comics cette fois, qui nous explique que la légende Batman se poursuivra dans le futur, et nous en montre le mécanisme. C'est du déjà lu et abordé, mais quand Murphy est de la partie, c'est plus fort que moi, je suis au rendez-vous. Un tome assez particulier, donc, qui ressemble davantage à un pot-pourri d'anecdotes et de récits mineurs, mais qui permet de se ménager une pause respiratoire avant le prochain arc narratif d'importance, Endgame, qui va envoyer du lourd. Vous êtes prévenus.
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