HAL JORDAN AND THE GREEN LANTERN CORPS REBIRTH : LA RENAISSANCE VERTE SE POURSUIT

Vous avez un peu de retard et vous n'avez pas spécialement suivi ce qui s'est passé dans l'univers des Green Lantern ces derniers mois? Ce n'est pas grave, car la bonne nouvelle avec ce numéro targué Rebirth est qu'il s'agit véritablement d'une introduction, permettant au nouveaux venus de raccrocher les wagons. Ainsi l'information principale est l'effondrement du corps des "lanternes" qui n'existe plus en tant que tel, alors que Sinestro est désormais à la tête du Warworld, transformé en monde base itinérant pour sa propre armée de couleur jaune, et qui semble être la force principale et antagoniste pour Hall Jordan. Sinestro apparaît d'ailleurs dans une version assez intéressante, et il est évident que le scénariste Robert Venditti fait ici un clin d'œil à l'Etoile Noire de Star Wars... mais parlons de Jordan, car c'est lui qui figure dans le titre de cette série. Que devient-il? Et bien après avoir endossé le costume du renégat pour sauver ses collègues, le voici démis de ses fonctions et privé de l'anneau qui lui donne ses pouvoirs. Mais il a de la ressource, et en s'emparant du prototype que les Gardiens de Oa avait mis au point avant de forger les anneaux, il s'est concédé une porte de secours et les moyens de continuer sa croisade. Sauf que l'arme -une sorte de gant optimisé- est légèrement incontrôlable, et qu'elle finit par avoir des effets néfastes sur sa consistance physique, et tout son être. Mais vous le savez Jordan à une force de volonté incroyable, et il va trouver dans ce premier numéro un moyen pour remettre les choses à leur place, tout en sortant le laïus classique de : qui suis-je, que font mes amis, ou vais-je...Je ne critique pas, au contraire, car je pense que dans le cadre d'un numéro Rebirth, il s'agit d'un moyen intelligent et efficace de placer ses pions sur la table, avant d'entamer la véritable partie. Ethan Van Sciver à retrouvé un niveau particulièrement élevé avec des planches et des dessins qui sont de toute beauté. Rien à dire, aucune faute de goût, si ce n'est dans une case assez étrange un Kyle Rayner qui apparaît presque sous les traits de sa soeur. Est-ce bien lui? La sensation est donc que Venditti a cette fois les idées un peu plus claires et qu'il a enfin trouvé le ton juste pour raconter quelque chose d'intéressant dans l'univers des lanternes, même si le titre semble légèrement en décalage par rapport à celui déjà présenté, mettant en scène Simon Baz et Jessica Cruz. Je suis persuadé que les fans de la police cosmique la plus célèbre chez DC vont être rassurés, quant à l'avenir de leurs personnages de prédilection.



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