En kiosque : MARVEL ICONS 55

Luke Cage est prêt à tout pour récupérer sa fille. A tout ? En êtes vous vraiment surs ? Nous l’avions laissé, dans le dernier épisode, en compagnie de Norman Osborn et de son équipe de Vengeurs psychopathes, à qui il s’était adressé pour l’aide désespérée dont il avait besoin. La recherche de l’enfant ne va durer guère longtemps, tant les méthodes d’interrogatoire d’Osborn, à coté desquelles Guantanamo ressemble à un camp de vacances, sont susceptibles de porter leurs fruits. Venom/Mac Gargan a toujours un gros appétit, et quand il a les crocs, mieux vaut cracher le morceau… Oui mais voilà, Luke fait partie des bons, intrinsèquement, c’est un père de famille avec une morale et de valeurs, et ses nouveaux associés le débéquettent plus que tout le reste. Jolie case que celle où Venom se fait exploser la tête et fini par tâcher les murs comme un vulgaire coulis de pétrole. Billy Tan est parfaitement à l’aise avec cette atmosphère lourde et violente, parcourue par les dernières secousses de l’après invasion Skrull.

Pendant ce temps, Tony Starck va devoir effacer l’intégralité des informations qu’il détient au sujet de son ancienne compagnie, de ses salariés, et de sa technologie belliqueuse. Petit détail : les données en questions sont dans un disque dur un peu particulier puisqu’il s’agit de son propre cerveau. Maria Hill, ancienne directrice du contre espionnage (Shield) a beau douter de Tony, les tête des deux associés est bel et bien mises à prix, et va en faire les frais très rapidement. La déchéance programmée de l’ex homme plus influent de la planète se poursuit brillamment, il ne lui reste plus qu’à toucher à nouveau de la bouteille (voir ici pour comprendre) pour pouvoir se dire enfin arrivé au fond du fond. Gageons que Matt Fraction saura en faire baver à notre homme d’acier, ces prochains mois.
Captain America, à coté, ronronnerait presque. Depuis que Bucky Barnes a repris le costume du vengeur étoilé, la série a baissé d’un ton, tout en restant globalement agréable. Le nouveau Cap est actuellement aux prises avec deux vilains bien différents : l’homme sans visage, capable de devenir intangible, et Batroc, ancien criminel de seconde zone, qui a comme arme principale la maîtrise totale de la « savate », cette ancienne forme de la boxe française. Car oui, le Batroc en question est un frenchie, comme en témoigne la petite moustache dont il est affublé : la Marvel a toujours eu du bien du mal à évoquer la France sans tomber dans les pires clichés des années folles, oubliant que depuis notre pays a quelque peu évolué. Petite consolation finale : le retour du Human Torch des origines, certes mort et disséqué, et en route vers les laboratoires du professeur Zhang Chin, pour de cruelles expériences que nous allons découvrir bientôt.
Enfin le duo Millar et Hitch poursuit son run mi figue mi raisin sur les Fantastiques, loin des étincelles promises lors de leur arrivée, sans être pour autant un ratage complet. D’abord car les illustrations sont toujours franchement bonnes, même si Hitch nous a habitué à mieux encore. Ensuite car l’humour pervers de Millar ( les deux filles faciles en costume que la Torche à ramassé… ) parvient de ci de là à nous faire sourire. La Chose a semble t’il trouvé chaussure à son pied : non, Ben Grim n’a pas déniché une nouvelle paire de sneakers pointure 62 sur ebay, mais il va bientôt épouser Debbie, sa chère et tendre. Plutôt planplan au niveau du scénario, jusqu’aux dernières planches qui inversent la tendance : cataclysme et meurtres de masse semblent être aux aguets, et comme par hasard, Fatalis repointe le bout de son nez. Il va falloir qu’il fasse très fort, pour que nous replongions à nouveau avec enthousiasme dans la série Fantastic Four, avec laquelle j’ai connu de vrais bons moments, mais aussi de très longs passages à vide. Que ça ne vous empêche pas de vous procurer ce numéro de Marvel Icons, pas mal du tout dans l’ensemble.

1 commentaire:

  1. Un bon Volume globalement. Je ne suis pas fan de Luke Cage mais il a été digne des vengeurs dans ce volume.
    Côté Cap et Iron man, les graphisme comme le scénario sont de qualité, comme toujours depuis Civil War.
    Les 4 Fantastiques sont la tâche de ce magazine, que dire.

    Vivement le mois prochain pour un Vengeurs contre Vengeurs.

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