Alors, vous en souvenez des débuts de la série des Gardiens de la Galaxie, targuée Marvel Now? Je pose la question, car si la réponse est non, voici une nouvelle édition chez Panini, agrémentée d'une couverture exclusive opour fêter les 20 ans d'implantation de l'éditeur de Modena en France. Olivier Vatine en est l'auteur, et elle est réellement chouette, comme vous pouvez le constater.
Instantanément, cet album nous arrache un gros sourire et place la barre assez haut : Nous faisons d'emblée un bond dans le passé, pour assister au crash sur Terre de J'Son, combattant de Spartax, et prétendant au trône de ce monde de l'autre bout du cosmos. Il s'échoue dans la ferme d'une certaine Meredith, une jeune fille qui n'a pas froid aux yeux, et qui panse les blessures de son coeur après une rupture. Entre les deux, l'étincelle finit par jaillir, et même si l'alien (qui est au passage un fort beau mec, cela n'a jamais été un défaut pour tomber les femmes) doit fatalement reprendre le chemin des étoiles et livrer son combat pour le bien de sa planète, il laisse derrière lui une "petite graine" qui va devenir un gamin intrépide et fort attachant. Vous l'avez compris, c'est bien de Peter Quill (Star-Lord) dont nous parlons, lui qui sera le futur fer de lance des Gardiens de la Galaxie. Pour commencer, Bendis nous parle de son enfance paisible mais sans père, dans un trou perdu de l'Amérique. Jusqu'à ce que les Badoons débarquent eux aussi chez Meredith, avec un objectif simple et tragique : effacer toute trace de l'héritage de J'Son et du trône de Spartax, donc supprimer aussi Peter. Aux dessins, Steve McNiven livre une prestation parfaite sur ce numéro zéro. Oui, parfaite. Trait raffiné et clair, maîtrise totale du story-telling en images et capacité notable de laisser transparaître les sentiments sur les visages des personnages, c'est du très très haut niveau. Reste à voir la suite...
Instantanément, cet album nous arrache un gros sourire et place la barre assez haut : Nous faisons d'emblée un bond dans le passé, pour assister au crash sur Terre de J'Son, combattant de Spartax, et prétendant au trône de ce monde de l'autre bout du cosmos. Il s'échoue dans la ferme d'une certaine Meredith, une jeune fille qui n'a pas froid aux yeux, et qui panse les blessures de son coeur après une rupture. Entre les deux, l'étincelle finit par jaillir, et même si l'alien (qui est au passage un fort beau mec, cela n'a jamais été un défaut pour tomber les femmes) doit fatalement reprendre le chemin des étoiles et livrer son combat pour le bien de sa planète, il laisse derrière lui une "petite graine" qui va devenir un gamin intrépide et fort attachant. Vous l'avez compris, c'est bien de Peter Quill (Star-Lord) dont nous parlons, lui qui sera le futur fer de lance des Gardiens de la Galaxie. Pour commencer, Bendis nous parle de son enfance paisible mais sans père, dans un trou perdu de l'Amérique. Jusqu'à ce que les Badoons débarquent eux aussi chez Meredith, avec un objectif simple et tragique : effacer toute trace de l'héritage de J'Son et du trône de Spartax, donc supprimer aussi Peter. Aux dessins, Steve McNiven livre une prestation parfaite sur ce numéro zéro. Oui, parfaite. Trait raffiné et clair, maîtrise totale du story-telling en images et capacité notable de laisser transparaître les sentiments sur les visages des personnages, c'est du très très haut niveau. Reste à voir la suite...
La suite justement, ce sont les trois premiers épisodes de la série régulière, pour un premier arc narratif emballant. Peter Quill (Star-Lord) est encore en vie alors qu'on le croyait mort durant la lutte contre le Cancerverse (Thanos Imperative). Quelle est la vraie nature des relations entre Peter et son père, qui est aussi le souverain de l'empire Spartax, et qui est un froid calculateur, lorsqu'il souhaite parvenir à ses fins? Tout cela Bendis vous le raconte et l'explicite à sa manière, c'est à dire sur un ton apparemment badin, mais ultra efficace puisque porté par des dialogues crédibles et pétillants. L'action n'est pas en reste, puisque les Gardiens peuvent donner libre cours à leur puissance de frappe notable, en abordant un vaisseau Badoon animé de mauvaises intentions. On remarque au passage que les membres du team semblent très liés les uns avec les autres, comme Drax et Gamora, mais aussi Rocket Raccoon et Groot, dont il ne reste vite que du petit bois. Un autre aspect de la touche Bendis, qui souhaite humaniser et caractériser d'avantage ces héros de l'espace, mais si proches de nous. Invité de marque pour ce premier story-arc: Iron Man. Tony s'est laissé convaincre que l'heure est venue de lâcher du lest et de parcourir l'espace pour ouvrir de nouveaux horizons. Mais sa balade salutaire dans l'éther l'entraîne d'emblée dans le conflit où nos héros sont impliqués, et il va devoir y laisser quelques transistors et fusibles. La Terre a été décrétée hors d'atteinte par un conseil galactique universel (dont le père de Star-Lord est une éminence) mais pour les Gardiens, c'est une broutille! Finalement, le meilleur de la série, c'est dans ce tome 1. Assez jouissif et décomplexé, il a de nombreux arguments pour vous séduire. Outre McNiven, vous trouverez une autre artiste de grand talent, Sara Pichelli, qui ne dépareille pas, loin de là. Dommage, oh grand dommage, que les épisodes suivants vont s'embourber dans des tie-in sans intérêt (liés à Infinity) ou encore amener comme un cheveu sur la soupe le personnage d'Angela, histoire de se soumettre servilement à la conclusion de Age of Ultron. Jetez vous sur le Tome 1, profitez de la couverture originale anniversaire, et évitez de trop penser à ce qui viendra ensuite...
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