DOOMWAR 1 : Coup d'état au Wakanda

C'est la guerre. Le coup d'Etat au Wakanda. Il faut dire que ce petit état fictif d'Afrique a tout pour plaire : un cadre de vie presque idyllique, et surtout des mines de Vibranium à n'en plus finir, ce métal précieux dont les applications et les pouvoirs sont scientifiquement extraordinaires. La Panthère Noire, T'Challa, est en fuite après avoir été dépossédé de sa couronne. Sa femme, la belle mutante Ororo Munroe alias Tornade, a été arrêtée puis jugée au terme d'un procès-farce : le verdict est sans appel : elle est condamnée à mort! Qui a donc pris le pouvoir au Wakanda? Une secte religieuse intégriste, apparemment. Les "Desturi", ce qui signifie "tradition" en swahili, comme le rappelle une journaliste dès l'introduction du numéro un de cette "Doomwar". Pourquoi Doom? que vient faire Fatalis dans cette histoire africaine? Et bien, comment pensez vous qu'un groupuscule extrémiste ait pu prendre le pouvoir dans un Etat aussi protégé et avancé technologiquement que la Wakanda? il fallait bien un fort soutien logistique et économique derrière, et c'est bel et bien le sombre seigneur de la Latvérie qui s'y est collé. T'Challa de son coté demande l'aide des X-men pour récupérer sa couronne et sauver sa femme. Cyclope ne semble pas très chaud pour l'aider, tout du moins en termes officiels. Car officieusement, c'est tout le cast des mutants présents, mois Scott et Emma, qui se dirigent vers le continent noir, pour botter les fesses des Desturi, et sauver Tornade des griffes de Fatalis, qui la soumet pendant ce temps à un horrible chantage. Plus qu'un comic-book d'aventure classique, voici venir un premier jet de la Doomwar qui a tout de l'aventure géoplitique, d'un cruel jeu de pions sacrifiables et sacrifiés, pour le bien d'un état souverain, entre révolution de palais et manoeuvre secrète pour instaurer l'odre. C'est assez réussi, bien rythmé et crédible, pour autant que puisse l'être une excursion dans le monde Marvel. Scott Eaton fait de son mieux aux dessins, qui sont cela dit un tantinet soi peu trop sombres. Maberry a ecrit là un scénario qui tient la route, reste à voir jusqu'où Fatalis est prêt à aller pour tenir les mines de Vibranium à sa botte, et souhaiter que tout cela ne finisse pas en vaste pugliat stérile. Pour le moment, ça vaut le détour, je vous le recommande.

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