L'Anti Monitor est arrivé sur Terre, et il est parvenu à terrasser Darkseid. Ce qui ressemble a priori à une bonne nouvelle est en fait le début d'une catastrophe. Les pouvoirs du dieu terrassé ont par exemple été compensés par d'autres, qui ont été conférés à différents membres de la Justice League, qui ont subi une transformation impressionnante, et doivent désormais composer avec un nouveau degré de puissance. Les voici donc métamoprhosés en Néo-Dieux. Batman s'est assis sur la chaise qui appartenait à Metron, et il est devenu détenteur du savoir absolu... Flash à combiné son être avec le Pisteur noir devenant de la sorte l'incarnation même de la mort... Superman lui, a été plongé dans les puits d'Apokolyps, devenant ainsi le dieu de la force, avec un caractère agressif et vindicateur, et il est animé par une violence aveugle. Bref nos amis super-héros ne sont plus tout à fait comme avant, et ils sont pris au piège d'un vaste échiquier, alors que tous les pions abattent leurs cartes plus ou moins en même temps. Il ne faut pas non plus oublier Graal, qui est la fille de Darkseid, née d'une union avec une compagne amazone de Wonder Woman. Elle aussi a des plans pour ce qui est de la puissance autrefois détenue par son père, et elle n'attend que l'instant propice pour s'en servir. Pendant ce temps-là, le mano a mano entre Superman et Lex Luthor, sur Apokolyps, a tourné court pour le second cité. Abandonné par le kryptonien, Lex semblait voué à une mort certaine, jusqu'à ce qu'il soit récupéré parl les rebelles d'Ardora, aussi appelé le peuple oublié. Ils vont faire subir au milliardaire une transformation radicale ,et lui aussi va se retrouver investi d'une puissance faramineuse, se transformant ainsi en une sorte de Dieu d'Apokolyps.
C'est le dernier tome pour la Justice League version New 52, et la seconde partie de ce que nous nommons la Guerre de Darkseid. Quand un Dieu semble battu, la nature s'empresse de combler le vide, et souvent le pire se substitue au mieux, avant même qu'on puisse pousser un soupir de soulagement. C'est le cas ici, avec le bouquet final concoté par Geoff Johns. L'occasion également de revoir en action le Syndicat du Crime, ces versions démentes de la Justice League, qui sont peut-être les mieux placés pour appréhender la complexité -et donc maitriser- d'un adversaire comme Mobius, c'est à dire l'incarnation définitive de l'Anti Monitor, le grand vainqueur du moment, qui risque de laisser derrière lui un champ de bataille, des ruines fumantes causées par l'équation d'anti-vie, l'arme la plus puissante de l'univers. Au final il s'agit d'une conclusion digne de ce nom pour la Justice League. Si dans les tous premiers épisodes (post New 52) les humains comme vous et moi nourrissaient une crainte réelle envers des êtres dotés de super-pouvoirs, qui faisaient de leur mieux pour gagner la confiance des foules, nous trouvons en bout de chaîne ces mêmes justiciers accédant au rang de dieux, capables de balayer la planète ou l'existence des autres d'un revers de la main, ou par simple caprice. Le pouvoir corrompt, et même Superman n'échappe pas à cet adage, ce qui amène tout simplement une décision radicale et surprenante de la part de Johns, puisque la héros kryptonien va tomber au champ de bataille. La boucle est bouclée, et dans une gerbe impressionante d'étincelles.
Le dessin est lui majoritairement confié à deux artistes d'exception. Francis Manapul est un de mes favoris. Ici le trait est moins gras et schématique que dans Wonder Woman, par exemple, et la souplesse, et la légibilité des planches (construites avec moins d'audace, mais plus de lisibilité) sont remarquables. Un travail sans tâches, sublime. Puis Jason Fabok, qui opère toujours dans la catégorie du réalisme et du détail froid et clinique, baigné dans una ambiance sombre à souhait. L'élève à dépassé le maître et David Finch semble aujourd'hui loin derrière de Fabok majestueux. Dernier tome donc, qui en jette, dans les grandes largeurs!
Le dessin est lui majoritairement confié à deux artistes d'exception. Francis Manapul est un de mes favoris. Ici le trait est moins gras et schématique que dans Wonder Woman, par exemple, et la souplesse, et la légibilité des planches (construites avec moins d'audace, mais plus de lisibilité) sont remarquables. Un travail sans tâches, sublime. Puis Jason Fabok, qui opère toujours dans la catégorie du réalisme et du détail froid et clinique, baigné dans una ambiance sombre à souhait. L'élève à dépassé le maître et David Finch semble aujourd'hui loin derrière de Fabok majestueux. Dernier tome donc, qui en jette, dans les grandes largeurs!
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