Du X et encore du X, vous en voulez plus, vous êtes accrocs. Alors Panini Comics a pensé à vous, et en parallèle à X-Men ResurrXion, vous avez aussi depuis novembre un bimestriel en kiosque, du nom de X-Men Universe. Au menu trois séries, qui malheureusement sont déjà annoncées comme "arrêtées" aux States. Nous on jette un oeil au sommaire du premier numéro.
Jean Grey a maintenant son propre titre, mais attention, nous parlons bien sûr de la version adolescente, que la Fauve a ramené à notre époque voilà quelques temps. D'emblée, Dennis Hopeless rappelle les grandes heures de l'aînée, avec des scènes mythiques redessinées par Victor Ibanez, histoire de nous faire comprendre que ce parcours, cette vie achevée que la jeune fille apprend à découvrir sans l'avoir vécue, est en fait un cauchemar, un acte de rejet, pour la Jean avide de vivre et de se forger sa propre destinée. Elle n'a pas de chance, même quand elle décide de s'accorder un petit repas tranquille au Japon, histoire de décrocher quelques heures de ses frasques américaines, c'est pour voir sur sa route les Démolisseurs qui sèment la pagaille après un cambriolage, à coup de barre à mine et de boulet. Le rapport de force n'est pas si démesuré que cela, car la rouquine possède des pouvoirs télékinésiques de premier ordre, et elle est capable de faire passer un sale moment à ces losers surpuissants. Jean nous montre qu'elle est loin d'être sans défense, mais elle ne peut rien quand une étrange voix résonne dans son esprit, et qu'une apparition lui glace le sang... Vous avez compris, on va parler Phoenix, encore que peut-être ne s'agit-il là que d'hallucinations.
Victor Ibanez s'en sort très bien aux dessins, avec un encrage assez appuyé et une attention évidente aux expressions, aux petits détails qui rendent attachants l'ensemble, alternant le dynamisme des affrontements avec un soin des anatomies, du décor japonais. C'est plaisant à regarder, et le seul petit défaut qu'on peut pointer du doigt dans le premier numéro est le combat entre Jean et ses opposants, qui s'étale sur les 3/4 des pages, eclipsant ainsi les véritables enjeux pendant le plus clair du temps. Ensuite on revoit enfin Hope Summers, sorte de Jean Grey ado-bis, et les deux s'amusent d'ailleurs de leur ressemblance.
Trois épisodes de Weapon X pour continuer! On retrouve (Old Man) Logan dans un cadre très bucolique, immergé en pleine nature, là où il est le plus à son aise. Des randonneurs se sont égarés et le mutant leur donne de bons conseils pour retrouver leur chemin, en grand sage sachant vivre en harmonie avec le décor. Scène sympathique et qui donne envie de se balader en forêt, sauf que lorsque le héros a le malheur de tourner le dos, il se retrouve agressé par de véritables machines à tuer, armées de lames ultra tranchantes, qui se dissimulaient derrière une banale apparence humaine. Bref, la chasse aux mutants est à nouveau ouverte, et certaines vignettes, au sein d'un complexe pratiquant des expériences sur des sujets immergés dans des cuves génératrices, laisse bien entendu planer de grandes attentes, pour ceux qui se souviennent du récent teaser, nous montrant un Hulk doté de griffes, dans une de ces cuves. La chasse aux mutants concerne aussi Dents de Sabre, Warpath, et Domino, qui sont pourchassés et connaissent des destins différents. A quoi cela servait de tuer Wolverine, pour ensuite utiliser son avatar plus âgé, et lui opposer des menaces du même ordre qu'il affrontait depuis des décennies? Je veux dire, le complexe de l'Arme X, des armes humaines qui traquent les mutants.... Old Man Logan pour Old same stories? Au dessin, Greg Pak retrouve Greg Land, avec qui il avait réalisé Phoenix : Endsong. Comme vous pouvez vous y attendre, la routine ne change guère, et l'utilisation de photos prédéfinies entraînent un sentiment de déjà vu dans les poses, les sourires, les personnages, qui sont esthétiquement soignés, mais tous se ressemblent et sont figés, depuis longtemps.
On termine avec deux épisodes de Generation X. Un titre qui rappelle les heures de gloire de l'époque Scott Lobdell Chris Bachalo, mais qui en fait fatigue vraiment à trouver une voie. La nouvelle équipe de jeunes pousses n'en est pas encore vraiment une, Quentin Quire tire la couverture à lui, Kitty Pride peine à s'imposer dans le costume de directrice de l'institut pour jeunes mutants, et Jubilee reste la mère irresponsable et vampire qui élève le bambin Shogo depuis deux trois ans. Ce n'est guère passionnant, et l'arrivée de Purificateurs ou des disputes entre mutants, ça ne suffit même pas à éviter quelques bâillements. Christina Strain y met peu de conviction (de talent?) et les dessins de Amilcar Pinna sont une compilation de "gueules cassées" avec des personnages pas toujours très reconnaissables. Bref la mauvaise pioche de fond de revue.
Reste que 152 pages pour moins de six euros, c'est plus que correct!
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