En ce moment, les scénarios catastrophiques se succèdent chez DC Comics. Nous avons à peine le temps de souffler, depuis la fin de Metal , que voici une nouvelle probabilité de fin du monde qui approche à grand pas. Dès l'ouverture de ce premier numéro de No Justice, nous retrouvons tout le corps des Green Lantern, à la frontière du mur source qui sépare notre univers de quelque chose dont nous ignorons l'existence. Une brèche s'est créé, et des énergies cataclysmiques semblent vouloir en sortir. Le gros problème, c'est que le phénomène va attirer l'attention de 4 entités surpuissantes, qui ressemblent fortement aux Célestes de chez Marvel, mais en beaucoup plus redoutable encore... à côté les Célestes sont comparables juste à des action figure! Il y en a quatre donc, représentant des concepts, des forces primordiales différentes, qui vont aussi servir, par la suite, pour l'assemblage de nouvelles versions alternatives de la Justice League, censées les combattre.
Et sinon? Brainiac, les amis. Le voici de retour, et comme prévu, les héros de l'univers Dc se liguent pour lui casser la tête avant même qu'il ait eu le temps d'expliquer ses visées. Cette fois, il se pourrait bien que l'ignoble calculateur et ennemi de Superman soit en fait à classer du coté des bons, tout du moins qu'il apporte quelques éléments de réponse, pour peu qu'on lui fasse confiance et qu'on accepte de transférer le leadership sur ses épaules de fourbe dangereux.
D'ailleurs, on va vite comprendre que la frontière entre héros et vilains est perméable, dans cette histoire. Quand c'est la création qui est en jeu, au diable les excentricités d'Harley Quinn (franchement, la pauvre est un peu hors sujet face à une menace de ce genre, non?) ou la superbe de Sinestro, qui est un des grands spécialistes du "je suis méchant mais parfois je dépanne, sur rendez-vous".
En gros, Snyder, Tynion IV et Williamson essaient de nous la rejouer "Crisis" mais avec moins de moyen et d'ambition. Une mini série en quatre volets, un par semaine, et l'impératif d'amener le lecteur à la nouvelle mouture de la Justice League, du même sieur Snyder.
C'est Francis Manapul qui illustre ces pages, et c'est la vraie raison pour laquelle on s'est laissé bêtement tenté. C'est beau, appliqué, avec des gros plans et des vignettes éloquentes, qui donnent de la solennité et de l'impact au scénario. Reste qu'on n'est plus naïfs, et que ces débuts en fanfare vont retomber, tôt ou tard, avec une menace incontournable qui va mordre la poussière au dernier instant. Snyder, on t'a reconnu.
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