En kiosque : ULTIMATE SPIDER-MAN 1 Nouveau départ pour la ligne "Ultimate"


Depuis les dramatiques événement narrés dans "Ultimatum", le monde entier panse ses blessures. Nombre de héros sont tombés, ou ont disparu. New York a beau avoir subi quantité de dommages, la ville a été reconstruite en un tour de main, si on en juge par la vision panoramique de la cité qu'offre le premier épisode d'Ultimate comics:Spider-man. C'est bien là d'ailleurs le hic avec le relaunch de la série du jeune Peter Parker de la Terre 1610. Après un tel traumatisme, après être passé si près de la mort, on pouvait s'attendre, logiquement, à retrouver un Peter plus mur, posé, bref, à découvrir un individu transformé par les épreuves de la vie. C'est ce qu"on appelle l'expérience. Et bien non, c'est pire encore! Parker travaille dans un fast food, et coté mentalité, il a l'air d'être resté du coté de la cour des collègiens. Même graphiquement, c'est assez évident : le Spider-man de Lafuente est ridiculeusement petit, avec une grosse tête ovoïde du plus mauvais effet. Le premier super héros nain et gaulé comme un grissin, et qui serait censé être un des protecteurs de New-York... Vous trouvez ça crédible vous? Coté coeur, Peter n'est plus avec Mary-Jane (décidement, ces deux là sont faits pour être séparés) mais il fréquente la blonde Gwen Stacy. Coté action super héroïque, le Caïd est de retour en ville. Enfin, pas pour longtemps car à peine est-il revenu qu'il se fait défenestré par un rival, qui s'avère être ... Mystério. Autre grande nouvelle, l'attitude du public, de la police, vis à vis de Spidey. il est maintenant adulé par les foules, et ce n'est pas sur que la chose lui plaise autant que cela. Que dire de ce premier numéro de la nouvelle mouture de Ultimate Spider-man? Un comic-book pensé et taillé pour le public jeune, pour ne pas trop se prendre la tête avec 20 bonnes pages d'action pétillante chaque mois, mais sans véritable fond. Pour le moment, du moins. Et puis Lafuente, non merci, je ne peux pas. Ce sera personnel, pas assez objectif, mais ce style presque cartoonesque, naïf et disproportionné quand il s'agit de notre héros, je n'adhère pas. Pour vous dire, j'en suis arrivé à dire haut et fort : rendez nous Bagley! USM : mainstream de chez mainstream, pas de doute la dessous.

Rating : OOOOO

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