GREEN LANTERN NEW GUARDIANS #1 : KYLE RAYNER EN VEDETTE

Parés à plonger dans l'infinie immensité de l'espace, avec la police intergalactique des Green Lanterns? Attachez vos ceintures, on y va. Avec le reboot de l'univers Dc, le nouveau titre qui vous dire tout sur les différents porteurs des anneaux verts (mais aussi des autres couleurs, apparemment), c'est GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS. Ce premier numéro s'ouvre sur une scène déconcertante : les gardiens de la planète Oa ont mordu la poussière, et seul Ganthet semble avoir survécu. Sa vengeance s'organise autour d'un dessinateur un peu paumé et sans le sou, Kyle Rayner, que nous connaissons bien mais qui ici n'a pas encore reçu l'anneau fatidique. Ce qui ne tarde pas, dans la contre allée d'un pub, en voulant aller uriner tranquille au milieu des rats. La vie, c'est etrange, tout de même. Pendant ce temps là, des représentants de chacune des couleurs du spectre émotionnel se voient priver de leurs anneaux respectifs, qui les quittent et se dérobent, sans motif apparent. Au passage, profitons-en pour admirer la plastique fort avantageuse de Fatality, une des "Star Sapphire" et pour nous rassurer sur un point : il y a toujours des lanternes jaunes, rouges, indigos, bref, de quoi tisser de beaux récits basés sur ces tribus parfois antagonistes. Le hic pour Rayner, c'est que ces disparitions finissent par mener à lui. Les anneaux se présentent à Kyle chacun leur tour, sans qu'il y comprenne grand chose, mais le pire, c'est que des Lanternes de chacun des "corps" incriminés sont à leurs trousses, bien décidés à les récupérer et à faire payer le voleur. Tony Bedard pourrait bien avoir eu là une bonne idée, mais il m'a embrouillé les idées, plus que tout : Où sommes nous? Hors continuité? Dans le passé? Le présent? Comment rattacher ces événements (il n'y a plus de gardiens à part Ganthet?) au reste de l'univers narratif Dc? Tyler Kirkham aux dessins, c'est finalement pas si mauvais. La cover me faisait craindre le pire (elle est laide, voilà tout) mais l'ensemble se défend bien. Avec au passage un Green Lantern mal rasé, ce qui n'arrive pas tous les jours. Simple, linéaire, dans la droite ligne de ce qu'on attend d'un comic-book tout public, ce titre pourrait bien rencontrer un joli succès, sauf que ... le lectorat fidélisé sur les séries pré-reboot va t'il se contenter de cette matière, et ne va t'il pas regretter amèrement la flamboyance du Green Lantern Corps, et le feu d'artifice de ces dernières années? C'est bien là le lourd fardeau que devra porter Bedard. Aura t'il les épaules assez larges, et les idées assez claires?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous nous lisez? Nous aussi on va vous lire!

AVENGERS TWILIGHT : LE CRÉPUSCULE DES HÉROS

 C’est à travers Captain America que nous pénétrons dans cet album, plongés dans un univers sombre où le crépuscule des héros est déjà conso...