COVER STORY (7) : POWER GIRL 1 (2009)

On raconte que certains lecteurs de comics seraient des obsédés sexuels, que ceci expliquerait la présence d’héroïnes aux formes attrayantes, sur les pages de nos Bd favorites. Le phénomène manga n’a pas aidé à chasser ce lieu commun : combien de fois, en jetant un œil sur ce type de production, me suis-je retrouvé avec un héros désireux d’aller vérifier ce qui se trouve sous les jupes de filles à peine sorties de la puberté ( Dès Dragon Ball ou GTO Teacher le ton est donné…)? Le sexe, ou tout du moins, l’érotisme en images, est en réalité moins présent aux Etats-Unis, où règne toujours un certain puritanisme et le spectre du fameux comics code qui était censé protéger les jeunes pousses; encore que nombre de productions plus adultes ont fait exploser le marché ces dernières années. Le cas de Power Girl est intéressant, car il s’agit là d’une œuvre totalement mainstream, qui ne s’adresse pas particulièrement à un public averti (au contraire, l’académisme de la trame de fond lorgne du coté des fans habituels de Superman, dévoreurs de comics basiques au kilomètre) mais qui a un petit coté sexy outrancier facilement vérifiable : la protagoniste du titre possède une poitrine très avantageuse, voire exubérante, qui fait tourner les têtes des lecteurs et de ses admirateurs. Power Girl n’est pas une de ces brindilles nourries à la salade et au pain blanc, c’est une femme tout en courbes sinueuses, qui en joue dès la couverture du numéro 1 de la dernière on-going en date, avant le reboot de septembre dernier. Le centre de gravité de la page est tout entier dédié à deux melons fort respectables, comme on en rêve bien souvent. On peut d’ailleurs trouver une vignette édifiante dans cet épisode d'introduction: lorsque la petite se retrouve seule dans sa navette kryptonienne, en direction de la Terre, on constate déjà, à la voir ainsi nue dans son vaisseau, que la marchandise est de premier choix ! Power Girl is here, et incontestablement, sa marque de fabrique sera double, et particulièrement bien mise en évidence! A ceux qui objecteraient que l'image de la femme n'en sort pas grandie, je rétorquerais en passant que ce n'est pas le propos, et que l'artiste aux dessins est... une dessinatrice, la bien douée Amanda Conner, qui explosera tôt ou tard au firmament. Power Girl, c'est aussi le Girl Power, quoi.






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