Le succès des gardiens de la galaxie au cinéma est tel que l'arrivée d'une revue mensuelle dédiée à ce groupe de l'espace est une chose naturelle. Mais si le film est truculent et fort bien réalisé, on ne peut pas dire que ce numéro un est une réussite complète. Au contraire certaines des séries présentées à l'intérieur sont assez ennuyeuses. Je commence par ce qui est à mon sens le moins bon dans ce mensuel. La série des gardiens par exemple. Petit à petit les différents membres sont pris en chasse, et neutralisés. On devine qu'un dessein précis est derrière cette opération, d'autant plus que Star-Lord finit entre les mains de son propre père, souverain de l'empire Spartax, et qui se désespère de ne pas pouvoir rallier le fiston à sa cause. Les Gardiens ont accueilli en outre un nouvel équiper, en la personne de l'agent Venom, c'est à dire Flash Thompson. Ceci est relaté dans un bref épisode publié dans le cadre du Free Comic Book Day. Flash en a fait du chemin, depuis l'époque où il cassait les pieds du timide Parker, au lycée! L'ensemble est monotone et loin d'être passionnant, surtout pour un premier numéro Vf. Todd Nauck est plutôt bon aux dessins, avec des planches claires et lisibles. Mais Bendis poursuit son oeuvre au petit trot, toute décompression dehors. Pas sur que ce soit une excellente idée. Même constat pour Nova. Le jeune Sam Alexander a commis une bourde en aidant Skaarn, un criminel du cosmos, et Beta Ray-Bill, la version chevaline de Thor, est venu sur Terre pour lui tirer les oreilles. L'épisode du jour se résume alors à quelques coups de tatanes bien envoyés, avant que les deux héros ne réalisent leur méprise, et s'unissent pour rechercher Skaarn dans l'espace. Ultra classique et téléphoné, pour l'émotion et l'action, repassez en février. On attend tellement mieux, et plus, de Gerry Dugan, tandis que Paco Medina est parfait pour mettre en images un récit qui lorgne vers l'adolescence et les teenage-heroes.
Venons en aux nouveautés. The Legendary Star-Lord, signé Sam Humphries. D'emblée, le personnage nous est présenté pour ce qu'il doit être, c'est à dire un héros hâbleur, sarcastique, capable d'élans du coeur, mais aussi souvent avec une pointe d'ironie désabusée, et un talent pour le double jeu. Ce premier épisode relate le vol d'un joyau (la Pierre de Mandalay), la capture de Star-Lord, l'évolution de sa relation avec Kitty Pride (pour le moment à distance) et met l'accent sur la coolitude du leader des Gardiens. L'ensemble se veut frais et caustique, mais si la lecture est en effet globalement plaisante, on peut jurer que ça ne laissera aucune trace tangible dans l'histoire de l'univers cosmique Marvel. Une série personnelle pour Peter Quill était-elle si indispensable, vu que Bendis lui même semble ne pas avoir grand chose à raconter dans le mensuel phare de son équipe? L'autre nouveauté, c'est le hit Rocket Raccoon, une des cinq meilleures ventes de l'année chez Marvel. Ce #1 (précédé la aussi par un bref épisode tiré du Free Comic Book Day) est entièrement réalisé par Skottie Young. Son style graphique colle admirablement bien à nos attentes, et il parvient à construire un style décalé et cartoony du plus bel effet, et ravira les amateurs de ses nombreuses covers babies. Le Raton de l'espace a emmené sa conquête du moment sur une lointaine planète, pour assister à un combat de catch. Mais durant la rencontre, il est identifié par les caméras, et pris en chasse car sa tête est mise à prix! Le voici accusé de meurtres multiples, et obligé de prendre la poudre d'escampette pour ne pas y laisser trop de poils. Bien sur, le récit reste encore assez nébuleux, mais on comprend tout de même que les frasques sentimentales de Rocket risquent de lui coûter cher à l'avenir. C'est probablement la série la plus novatrice et intelligente du magazine, avec un personnage charismatique, doté d'un side-kick qui l'est tout autant (Groot). Mais je le répète, ce Gardiens de la Galaxie en kiosque me parait fragile, sur le long terme. Car le niveau qualitatif est bien différend de celui du film de James Gunn, et les lecteurs risquent vite de se rendre compte de la différence...
Venons en aux nouveautés. The Legendary Star-Lord, signé Sam Humphries. D'emblée, le personnage nous est présenté pour ce qu'il doit être, c'est à dire un héros hâbleur, sarcastique, capable d'élans du coeur, mais aussi souvent avec une pointe d'ironie désabusée, et un talent pour le double jeu. Ce premier épisode relate le vol d'un joyau (la Pierre de Mandalay), la capture de Star-Lord, l'évolution de sa relation avec Kitty Pride (pour le moment à distance) et met l'accent sur la coolitude du leader des Gardiens. L'ensemble se veut frais et caustique, mais si la lecture est en effet globalement plaisante, on peut jurer que ça ne laissera aucune trace tangible dans l'histoire de l'univers cosmique Marvel. Une série personnelle pour Peter Quill était-elle si indispensable, vu que Bendis lui même semble ne pas avoir grand chose à raconter dans le mensuel phare de son équipe? L'autre nouveauté, c'est le hit Rocket Raccoon, une des cinq meilleures ventes de l'année chez Marvel. Ce #1 (précédé la aussi par un bref épisode tiré du Free Comic Book Day) est entièrement réalisé par Skottie Young. Son style graphique colle admirablement bien à nos attentes, et il parvient à construire un style décalé et cartoony du plus bel effet, et ravira les amateurs de ses nombreuses covers babies. Le Raton de l'espace a emmené sa conquête du moment sur une lointaine planète, pour assister à un combat de catch. Mais durant la rencontre, il est identifié par les caméras, et pris en chasse car sa tête est mise à prix! Le voici accusé de meurtres multiples, et obligé de prendre la poudre d'escampette pour ne pas y laisser trop de poils. Bien sur, le récit reste encore assez nébuleux, mais on comprend tout de même que les frasques sentimentales de Rocket risquent de lui coûter cher à l'avenir. C'est probablement la série la plus novatrice et intelligente du magazine, avec un personnage charismatique, doté d'un side-kick qui l'est tout autant (Groot). Mais je le répète, ce Gardiens de la Galaxie en kiosque me parait fragile, sur le long terme. Car le niveau qualitatif est bien différend de celui du film de James Gunn, et les lecteurs risquent vite de se rendre compte de la différence...
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