La couleur de la renaissance est le vert. Aujourd'hui double ration avec tout d'abord Green Lanterns. C'est le S à la fin qui devrait attirer votre attention... en effet il y a désormais plusieurs membres du corps des Green Lantern sur Terre. Une redondance qui va trouver une explication logique dans les prochains mois. En attendant, pleins phares sur Simon Baz qui avait quelque peu été mis de côté, après son apparition que vous avez suivi en VF dans les pages du défunt magazine Green Lantern saga. Le héros tente de mener une vie plus ou moins normale, mais doit faire face au racisme de ses voisins. En parallèle il est convoqué par son anneau pour affronter une épreuve factice, mise sur pied par Hal Jordan, afin de le tester et de vérifier sa capacité à travailler en équipe. Car Simon va devoir opérer en duo avec Jessica Cruz, la dernière recrue en date des Lanternes, qui a enfin réussi à dépasser sa peur atavique pour faire quelque chose de sa vie. Mais sera t-elle est la hauteur de la menace qui plane? Car un nouveau personnage doté d'un anneau formidable fait son apparition dans ces pages, et le corps des Red Lantern s'apprête à frapper contre la Terre. Les prochains numéros risquent d'être agités. Bonne surprise avec le dessinateur Ed Benes, qui ravira les amateurs de dessin réaliste et détaillé. Un des épigones de Jim Lee ou Mike Deodato, qui confirme que l'école brésilienne a un talent inné pour les anatomies. Geoff Johns et Sam Humphries ont bossé à quatre mains pour assurer la transition et produire ce numéro Rebirth censé présenter les enjeux pour l'univers des Green Lantern(s). Le problème, c'est que ces dernières années, tout (ou presque) semble avoir été dit. La grande menace censée menacer le cosmos tout entier est passée et domptée (Blackest Night), le first Lantern a été maîtrisé, bref si menace universelle il doit y avoir, il va falloir inventer et mettre en scène du lourd, du très lourd. J'ai un petit soupçon de lassitude avec Atrocitus et les Red Lantern. Eux aussi ont été amplement abordés durant les New 52 et je ne sais pas si j'ai encore envie de lire les mêmes histoires basées sur la rage et la difficulté de la contenir, sans en être consumé. La solution vient peut-être de Jessica Cruz. Il y a encore tellement de choses à dire, à aller creuser, avec cette nouvelle venue, que je serai bien aise de voir un membre féminin voler la vedette au reste du Corps et ses homologues masculins. Offrez lui une vie, une vraie, et une personnalité, et les lecteurs vous suivront.
L'archer le plus célèbre de DC Comics a lui aussi droit à son titre Rebirth. Mais quel destin attends donc Green Arrow, qui a été embarqué ces dernières années dans des aventures d'une banalité affligeante, ou au contraire a bénéficié d'un sérieux coup de jeune, insufflé par des équipes dynamiques comme celle composée de Lemire et Sorrentino? Cette fois il semblerait que Benjamin Percy entende récupérer de nombreux éléments de la légende, tout en essayant de les insérer dans un contexte rénové. Une opération qui ne sera pas facile car il ne s'agit pas du tout d'un reboot ou d'un retour en arrière complet, mais d'une volonté de réactiver des pistes narratives abandonnées, mais réclamées par le lecteur. Le héros est ainsi toujours à Seattle, et il est aux prises avec une association de malfaiteurs qui opèrent sous terre, et capture des sans-abris pour les mettre en vente lors d'une espèce de foire aux enchères. Percy montre en passant que Oliver Queen est un mec sympathique, et qu'il est même capable de s'occuper d'un gamin qui a eu le malheur de perdre sa mère dans l'affaire. Bon tout ceci est bien gentil, mais ça ne mange pas beaucoup de pain... ce qu'attendent les lecteurs c'est bien sur la relation entre Green Arrow et Black Canary, d'autant plus que c'est ce qu'il peut voir à l'écran dans la série télévisée du réseau CW. DC Comics se retrouve donc contraint de tenir compte de la situation, et rapproche à nouveau les deux amants. Nous voyons ainsi évoluer Oliver à travers les yeux de la belle héroïne, et si les deux se rejoignent véritablement à la fin de ce numéro, leur passé commun et tout les souvenirs restent occultés. Là, je ne comprends pas ce que compte faire DC avec certaines séries, à l'occasion de la renaissance de son univers. On ne revient pas totalement en arrière (Oliver et Dina en sont encore au stade de s'échanger leurs prénoms...), on a trop peur d'innover et de proposer quelque chose de différent, alors c'est une espèce de voie intermédiaire qui est choisie, un compromis qui me laisse perplexe. Aux dessins Otto Schmidt fait preuve d'un grand talent pour ce qui est de la mise en page, du storytelling, et pour créer du mouvement et de l'action; en contrepartie il ne faut pas être allergique à son style caricatural, car il est évident que son trait ne passera pas avec tout le monde. Bref voilà un titre que j'ai réellement envie de suivre, mais pour laquelle j'ai de sérieuses craintes.
L'archer le plus célèbre de DC Comics a lui aussi droit à son titre Rebirth. Mais quel destin attends donc Green Arrow, qui a été embarqué ces dernières années dans des aventures d'une banalité affligeante, ou au contraire a bénéficié d'un sérieux coup de jeune, insufflé par des équipes dynamiques comme celle composée de Lemire et Sorrentino? Cette fois il semblerait que Benjamin Percy entende récupérer de nombreux éléments de la légende, tout en essayant de les insérer dans un contexte rénové. Une opération qui ne sera pas facile car il ne s'agit pas du tout d'un reboot ou d'un retour en arrière complet, mais d'une volonté de réactiver des pistes narratives abandonnées, mais réclamées par le lecteur. Le héros est ainsi toujours à Seattle, et il est aux prises avec une association de malfaiteurs qui opèrent sous terre, et capture des sans-abris pour les mettre en vente lors d'une espèce de foire aux enchères. Percy montre en passant que Oliver Queen est un mec sympathique, et qu'il est même capable de s'occuper d'un gamin qui a eu le malheur de perdre sa mère dans l'affaire. Bon tout ceci est bien gentil, mais ça ne mange pas beaucoup de pain... ce qu'attendent les lecteurs c'est bien sur la relation entre Green Arrow et Black Canary, d'autant plus que c'est ce qu'il peut voir à l'écran dans la série télévisée du réseau CW. DC Comics se retrouve donc contraint de tenir compte de la situation, et rapproche à nouveau les deux amants. Nous voyons ainsi évoluer Oliver à travers les yeux de la belle héroïne, et si les deux se rejoignent véritablement à la fin de ce numéro, leur passé commun et tout les souvenirs restent occultés. Là, je ne comprends pas ce que compte faire DC avec certaines séries, à l'occasion de la renaissance de son univers. On ne revient pas totalement en arrière (Oliver et Dina en sont encore au stade de s'échanger leurs prénoms...), on a trop peur d'innover et de proposer quelque chose de différent, alors c'est une espèce de voie intermédiaire qui est choisie, un compromis qui me laisse perplexe. Aux dessins Otto Schmidt fait preuve d'un grand talent pour ce qui est de la mise en page, du storytelling, et pour créer du mouvement et de l'action; en contrepartie il ne faut pas être allergique à son style caricatural, car il est évident que son trait ne passera pas avec tout le monde. Bref voilà un titre que j'ai réellement envie de suivre, mais pour laquelle j'ai de sérieuses craintes.
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