Le monde a été plié en deux! Du coup les héros ont fusionné, et la bonne surprise de Infinity Wars, c'est cet univers parallèle, rapidement créé, dans lequel évoluent des avatars "two-in-one" des personnages que nous connaissons déjà.
Aujourd'hui nous vous parlons d'un tie-in à la série principale, du nom de Weapon Hex, autrement dit, je place une pincée de x 23, et une autre de la Sorcière Rouge, et le tour est joué. La jeune Laura n'a pas de chance, elle a été créé artificiellement, uniquement pour être le réceptacle d'un terrible démon du nom de Mephichthon. Le "père" n'a que faire de la jeune fille, et voit en elle juste un objet a utiliser pour parvenir à ses fins. C'est la mère, Sarah, qui peu à peu change d'avis, et constitue la seule personne à lui manifester de l'attention. Page après page, année après année, la jeune Laura grandit, et devient de plus en plus redoutable, magnant avec adresse la magie mais aussi le combat corps à corps. C'est qu'elle a bien entendu ces fameuses griffes rétractiles, qui sont capables de faire énormément de dégâts.
Les deux scénaristes, Ben Acker et Ben Blacker, ne prennent pas le temps de nous expliquer en quoi Weapon Hex va s'inscrire dans la grande tapisserie des Infinity Wars; on devine, on espère tout du moins, qu'il y a une raison à cette publication, mais il faut aussi ajouter qu'elle nous échappe toujours, après le premier des deux numéros prévus. Les dessins sont de Gerardo Sandoval, et respectent bien l'esprit du titre, la violence, qui explose, la magie... tout ceci est bien raconté, avec une touche légèrement caricaturale, qui donne de la distanciation et du corps à un comics book autrement ennuyeux.
Il n'y aura que deux numéros, et ce sera aussi vite oublié, que cela a été vite pensé... on s'interroge donc beaucoup, sur l'intérêt de ce qui se passe en ce moment, et on ne peut qu'évoquer avec regret l'époque bénie où un crossover d'ampleur comme Infinity Gauntlet concernait énormément de mensuels Marvel, qui étaient impactés en temps réel. C'est ce qu'il manque peut-être pour nous faire vibrer. En tous les cas, il y a fort à parier que ce Weapon Hex, qui n'est pas si mauvais, mais probablement dispensable, ne trouvera pas énormément de lecteurs, qui se sont lassés de ces petits jeux éditoriaux fragiles.
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