La guerre du Messie débute ce mois ci sur les pages d'Astonishing X-men. et ma foi, j'ai bien apprécié ce premier volet signé Yost et Kyle, qui démarre lentement, avec une pertinente remise en mémoire des événements récents, avant de nous offrir un tête à tête dans un bar inconnu, entre deux individus peu recommandables. D'un coté Lucas Bishop, qui de X-man est devenu ennemi acharné de Cable, et désireux d'éliminer du continuum espace-temps la seule enfant mutante née ces temps ci, la petite Hope. Cela fait de lui le grand méchant du moment, mais vous voulez parier qu'à la fin, il aura raison? Ou tout du moins, ses bonnes raisons? De l'autre, un visage caché sous une capuche, mais marqué par une cicatrice reconnaissable à l'oeil. Et oui, il est de retour, le clone de Nathan Summers, Stryfe! Pendant ce temps, l'équipe de choc des mutants, les X-Force, sont expédiés dans le futur pour prêter main forte à Cable et sauver la petite Hope. Une fois arrivés sur place, ils se rendent compte qu'ils ne sont pas seuls. Deadpool est de la partie, et pour une fois, son humour ne m'a pas laissé insensible. Bref un bon début agréable, et bien illustré de surcroit par Mike Choi.
Le second volet est un peu moins bon, mais reste honorable. Il s'agit de la série Cable, caractérisée par le rythme lent et contemplatif de Swierczynski, qui s'est contentée, jusqu'à maintenant, de nous narrer les errances dans le futur de Cable et de la petite Hope qu'il protège. Cette fois, les deux personnages sont donc épaulés par X-Force et confrontés au duo maléfique Stryfe/Bishop, et subissent aussi les avanies d'un Deadpool très en verve après être resté seul et enfermé dans un abri antiatomique pendant huit siècles. Merci le facteur autoguérissant qui évite les coups de mou...Arile Olivetti illustre le tout comme un pastelliste, et le masque de Deadpool se déchire curieusement entre le final de l'épisode 1 et celui ci : aurait-on perdu quelque chose? Facteur X de Peter David est toujours au top, ça ne se dément pas. Nous suivons en parallèle les évolutions et les intrigues de plusieurs scènes. Madrox qui renonce au suicide après avoir retrouvé Layla Miller (tout du moins sa "forme astrale") avant que celle ci ne l'emporte dans un futur bien sombre où il risque de toutes manières d'y passer, sous les coups de boutoir d'une Sentinelle. Guido Carosella et Monet St Croix qui s'abattent (littéralement) sur un cargo chargé d'armes anti mutantes. Le Qg de Facteur X où une certaine Lenore sollicite l'aide de nos detectives car elle se sent suivie et en danger. Le tout avec brio, verve, un second degré qui fait mouche, et des dessins convaincants du duo De Landro / Santucci. Par contre, Panini ne savait visiblement pas comment boucler le numéro du mois. D'où deux brefs récits tirés de "Manifest Destiny" qui laissent songeur. Le premier, dédié à Big-Bang, est d'une stupidité sans fin et illustré par un clone manchot de Scott Kolins. C'est laid et débile. Le second nous propose un Fléau qui hésite entre le bien et le mal, autour d'une biére, dans un vieux bar miteux dont il retiendrait les clients en otage. Franchement, on s'en balance complétement. Une suggestion : si c'est pour nous faire ingurgiter ça, autant nous envoyer de belles covers grands format, ou des articles de fond sur le sous-bois mutant. Quitte à faire appel aux lecteurs, je suis sur que beaucoup se dévoueraient. Tout de même, si vous n'êtes pas encore lecteurs de la revue Astonishing X-men, avril pourrait bien être le bon moment pour s'y mettre.
Rating : OOOOO
Rating : OOOOO
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous nous lisez? Nous aussi on va vous lire!