Toujours dans la série : Dc reboot son univers narratif, voici venir le titre mettant en scène BATMAN AND ROBIN. Si Bruce Wayne a récupéré son costume historique, c'est désormais son fils Damian qui joue au jeune side-kick, ce qui au moins à le mérite d'épurer cette etrange tension dans la relation entre l'adulte mûr et le jeune éphèbe acrobate, qui a souvent caractérisé les relations entre les deux personnages. Mais je m'égare. Dans la version 2.0 du duo de Gotham, les dissensions et la divergence de point de vue, fruits de la différence d'âge, occupent une bonne partie du scénario. On sent que Bruce souhaite le meilleur pour son fils (au moins sous le costume de Robin) mais que celui ci est bien trop arrogant et impulsif pour adopter pleinement les méthodes du géniteur. C'est assez classique et convenu, mais Peter Tomasi le rappelle pour que les éventuels nouveaux lecteurs ne perdent pas la dynamique des récents événements. On a aussi le soulagement de voir, dans cette épisode, que toute la mise en place de Batman Inc, et les franchises à travers le monde, ne sera probablement pas effacé et oublié. En effet, c'est à Moscou que le grand adversaire du jour fait des siennes. Nobody trucide du Batman soviétique, et s'impose comme une menace à prendre très au sérieux. Tomasi poursuit son oeuvre avec un fil conducteur cousu de fil blanc, mais qui ne pouvait être différent, de toute manière, vu le titre de la série. Le père et le fils sont enfin réunis dans leurs vicissitudes super héroïques, tout ou presque les sépare, mais ils vont devoir apprendre à utiliser leurs différences pour renforcer leur union et leurs qualités. Damian a eu un tuteur de qualité en la personne de Dick Grayson, mais l'heure est venue pour lui de jouer dans la cour des grands, avec le Batman originel. J'ai un peu de mal avec cette optique et la profusion de séries liées à l'univers de Gotham. J'ai même tendance à considérer que le plus intéressant provient des héroïnes (Batgirl, Batwoman) plutôt que de ces redites certes lisibles et sympathiques, mais qui manquent d'eficacité ou de mordant. Batman and Robin manque d'une touche de folie, d'originalité, qu'ils ne trouve pas non plus dans les dessins de Patrick Gleason, au demeurant assez réussis. Scolaire et appliqué, c'est déjà ça.
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