Récemment, une polémique a accompagné le reboot de l'univers Dc. On évoquait un peu trop fréquemment la charge sexuelle et/ou érotique que certains des nouveaux titres portaient en leur sein (hum...), et plus particulièrement Red Hood and the Outlaws (et la pulpeuse extra-terrestre Starfire) ou encore Voodoo, et ses planches ultra sexys. J'ai lu ces pseudos lettres de mères de famille effarouchées, inquiètes pour la lecture de leurs jeunes rejetons de moins de douze ans, alors que les titres cités portent de toute façon un avertissement sur la cover confirmant qu'ils ne sont pas destinés à un public aussi jeune. Enfin bon, passons. C'est découvrir l'eau chaude que de dire que le microcosme superhéroïque est fortement sexué. La mise en valeur des corps, le recours à une plastique parfaite, et très souvent fantasmée et quasi trash, fait partie des codes du genre et des attentes des lecteurs. Comme si à super pouvoirs, supers capacités, devaient correspondre superbes anatomies, au féminin (les poitrines opulentes sont légion, les jambes interminables) comme au masculin (les muscles saillants sous les combis de latex). Il en est ainsi de cette couverture de Green Lantern 18, il y a quelques années, en plein run de Geoff Johns, quelques mois avant la Sinestro Corps War, et la Blackest Night. L'idée qu'il existe d'autres anneaux au service d'autres couleurs du spectre commençait à gagner en importance, et la Star Sapphire en est la représentation extrême. L'amour ne peut être que souverain, exulter, dominer, tant son influence est grande, incontournable. Hal Jordan en fait les frais, le voilà ecrasé sous la talon aiguille de Carol Ferris, car c'est bien connu, les talons sont indispensables pour sillonner l'espace et défendre ses convictions. Les vêtement ont plus une fonction révélatrice qu'esthétique ou conservatrice. Impossible de ne pas noter et bloquer sur les poumons de l'héroïne, qui juchée sur sa pauvre victime, rappelle les plus grandes heures de la Wonder Woman au lasso magique, démoniaque amazone qui prive l'homme de sa virilité en le subjugant, en le castrant. Est-ce un crime de vouloir de belles créatures dans nos comic-books si leur présence est au service du récit, pour le même prix? Non, c'est même un argument de vente des plus évidents, qui fera toujours crier au loup les conservateurs de tous poils (qui d'ailleurs s'arrêtent à la cover et ne lisent pas l'intérieur) et se réjouir des hordes de geeks toujours prêts à rejouer les scènes les plus croustillantes lors des manifestations cosplay. La vie est belle, quoi, pour les fans de bd en spandex !
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