Imperiex est une créature surpuissante venue de l'espace. Engoncé dans une armure aussi gigantesque qu'impénétrable, et qui renferme une source d'energie illimitée, cet envahisseur venu d'ailleurs s'en prend à notre Terre, avec une cohorte de versions miniatures (façon de parler...) qui sème le désastre sur le globe. Superman est dérouté, au bord du renoncement, car le Kansas est sévèrement touché, les Kent semblent avoir disparu, et le docteur Irons, alias Steel, tombe au champ d'honneur.
Il n'est pas le seul. Tous les grands héros de la Terre et d'ailleurs se liguent pour mettre fin à la menace d'Imperiex, mais ils subissent une cuisante défaite et finissent en piteux état à l'infirmerie. Wonder Woman est brûlée et défigurée (mais elle guérit très vite, la magie des comics), Kyle Rayner ne fait pas le poids, le Martian Manhunter se prend une rouste mémorable...
Sur Terre, le président des Etats-Unis, à l'époque, n'est autre que ... Lex Luthor. Lui semble serein. Il faut dire qu'il était averti du conflit à venir, et qu'il compte bien, fidèle à son habitude, profiter de la catastrophe pour tirer son épingle du jeu. A moins que dans les coulisses il ne soit lui aussi manipulé, par le fantôme de sa fille (qu'il avait sacrifié peu de temps auparavant) et par un autre individu de sinistre réputation...
Our Worlds at War est une longue saga, dont la quasi intégralité a été republiée voilà quelques années dans un mastodonte de près de 700 pages, un tpb souple mais costaud. Qui commence avec l'enlèvement des habitants de Metropolis (dont Kent/Superman) et s'achève avec la fin de la Guerre citée plus haut. De nombreuses séries sont impliquées dans cet événement, des titres Superman habituels (Action Comics, Man of Steel, Adventures of Superman...) à d'autres comme Wonder Woman, Young Justice, ou encore Impulse. Du coup, il y a pléthore d'artistes au travail! Coté dessins, je soulignerais le très bon niveau d'ensemble. Bien que très hétéroclite, ce crossover propose de fort jolies planches, dans des styles variés. De la simplicité limpide de Ed McGuinness à la finition méticuleuse de Phil Jimenez, en passant par un déjà talentueux Doug Mahnke, ou le trait cartoony de Todd Nauck. Pas mal du tout. Le scénario lui, a tendance à se perdre. J'aime bien les débuts du conflit, les enjeux qui se dessinent, ainsi que les premières victimes, le carnage qui se profile. Mais beaucoup moins la façon dont cette boucherie va trouver son épilogue, car elle devait inéluctablement laisser bien plus de cicatrices, et de lourdes conséquences pour nos héros. Une boucherie mainstream, et avortée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous nous lisez? Nous aussi on va vous lire!