INVINCIBLE IRON MAN : IRONHEART (TOME 1)

Elle a quinze ans, et c'est elle qui va se glisser dans l'armure d'Iron Man, pour remplacer Tony Stark. Riri Williams est jeune mais elle n'est pas pour autant la première venue; d'ailleurs dès l'enfance elle avait été diagnostiquée comme une super génie. Les parents avaient été un peu effrayés par cet avis médical, et par crainte de voir la gamine se replier sur elle-même, et abandonner les interactions sociales, ils ont toujours essayé, en permanence, de lui insuffler des idées positives, et de lui faire prendre conscience de la beauté des choses. Un comportement un peu irritant, dont a bien conscience Riri, qui en grandissant a su se trouver une très bonne amie, et mettre à profit ses talents. Pour elle la vie c'est inventer des choses et avoir toujours trois coups d'avance sur les autres. Marvel semble vouloir plonger dans ses racines, pour présenter ses nouveaux personnages : elle aussi va connaître un drame fondateur, avant d'avoir le privilège de prendre la place de Tony Stark dans l'armure. Brian Bendis nous présente tout de suite ce que l'adolescente est capable de faire en action, elle est aux prises d'emblée avec Animax, et les mutants monstrueux que la vilaine génère à partir de son ADN. Ensuite tout nous est expliqué clairement : comment elle et Stark sont entrés en contact, et pour quelles raisons. Le scénariste a le mérite de crédibiliser une histoire qui sur le papier était tout sauf crédible! En fait on s'attache assez rapidement à Riri, qui sort grandie de cet album, même si cela semble difficile à croire à la vue du pitch. 




Il y a de quoi travailler sur le personnage, qui porte en soi un potentiel évident. Mais qui souffre d'une constatation évidente. Stark est donc un inconscient, et les autres membres de sa compagnie aussi, pour laisser une ado en armure rendre la justice sans expérience? C'est ça la responsabilité des adultes? Bravo, c'est du joli! Car forcément, Riri, une fois dans l'armure, va elle aussi se frotter à du gros calibre, même si elle pourra compter sur le soutien de Pepper Potts, ou encore Mary-Jane Watson (par contre MJ au service de Stark, j'ai encore et toujours du mal, désolé).
Le dessin est de l'italien Stefano Caselli, et c'est très efficace, car facilement lisible, dynamique, avec des formes harmonieuse et agréables, toujours soulignées par un contour un peu plus appuyé, qui détache les silhouettes et leur donne corps. Les émotions également sont bien traduites, du beau boulot, que les couleurs de Mate Garcia mettent clairement en valeur.
Bon, c'est gentillet, bubble-gum, et dans le même temps ça donne un peu de fraîcheur au titre. 



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