Après les 80’s ( Iron Man ) voici les 90’s. Sérieusement revisitées. Les NEW WARRIORS sont un groupe de jeunes héros ( souvent encore adolescents ) un peu rebelles qui obtiennent une série régulière fraîche et pimpante au début de la décennie, confiée à Fabian Nicieza et à un jeune Mark Bagley. Les Warriors sont pleins d’humour et d’insouciance, à l’image d’un Speedball « cartoonesque » mais traversent aussi des crises profondes, comme lorsque Marvel Boy ( aujourd’hui Justice ) agresse son père avec ses pouvoirs télékinésiques. Les combats perdus d'avance (comme contre Terrax) sont remportés avec brio. Mais le succès finit par s’essouffler, et après 75 épisodes et divers changements d’artistes ( souvent décevants ) les jeunes héros disparaissent momentanément de la scène avant de revenir prématurément en 1999, et de faire un bide colossal ( dix numéros ! ). En 2005, Zeb Wells se donne à faire pour une nouvelle version des Warriors, qui va jouer un rôle crucial dans l’évolution de l’univers Marvel. Nous les retrouvons cette fois attractions d’une émission de télé réalité, où nos insouciants héros capturent les vilains en prime time ! Jusqu’à ce qu’un sinistre dérapage ( Nitro se fait exploser pour échapper au groupe, et provoque la mort de centaines de civils, à proximité d’une école ! ) provoque la mort de la plupart des Warriors, et incite le gouvernement à promulguer la loi de recensement des super humains, autrement dit le feu vert à la grande saga "Civil War" qui bouleversa la donne chez Marvel.
Un an après, les Warriors se sont reformés. Apparemment. Un groupe de rebelles opère dans l’ombre, et secourt la veuve et l’orphelin au nez et à la barbe des autorités. Toute l’histoire tourne autour de cette enquête : Qui sont ces nouveaux Warriors, quelles sont leurs motivations ? En parallèle, nous suivons les doutes de Sofia, ex membre des New X-men, qu’elle a quitté puisqu’elle a perdu ses pouvoirs, comme la grande majorité des mutants de la planète à la suite de "Decimation". Sofia est sollicité pour intégrer le groupe par Night Trasher, le chef de file historique des Warriors ( mais qui devrait être mort atomisé ? Est-ce lui ? Ou pas ? ) mais elle semble attachée à sa nouvelle vie paisible. Et derrière tout cela, l’enflure numéro un de la Marvel, le Machiavel américain, le grand stratège sans scrupules, j’ai nommé Tony Stark. Responsable du recensement des super humains, Stark ne semble pas pressé d’en finir avec ces chiens fous en liberté, on murmure même qu’il les… financerait ! Alternance de combats et de scènes plus intimistes pour cet album qui regroupe la mini série « Defiant » qui ramène brièvement les New Warriors sur le devant de la scène. Kevin Grevioux est allé puiser allègrement parmi les anciens mutants dépossédés de leurs pouvoirs pour constituer une nouvelle équipe, et c’est avec émotion qu’on retrouve un Bec quand même plus à son avantage sous sa forme humaine. Cotés crayons, Paco Medina s’en tire fort bien, et imprime beaucoup de mouvement à la série, même si certaines tentations « manga » de ci de là semblent un peu exagérées et mal placées. Les poitrines de certaines héroïnes ont connu une inflation surprenante, sans pour autant recourir à la chirurgie plastique. Et la transformation physique de Bec est quand même bien irréaliste : perdre ses plumes et son rostre aurait donc transformé le vilain petit canard en tombeur irrésistible? Allons donc! Une lecture malgrè tout assez sympathique, mais qui sur la distance n'apporte pas grand chose à la cosmogonie Marvel. Les New Warriors, ça sent quand même bien le sapin.
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