De quatre ils ne seront plus que trois ! Inutile de faire durer un suspens qui n'a pas lieu d'être, à l'ère d'internet. C'est bel et bien la Torche qui va nous quitter, au terme de cette saga en six parties intitulée Three, fort justement. La grande bonne nouvelle c'est que Panini nous offre le tout dans un album complet pour moins de six euros : dur de faire mieux rapport qualité/prix, ne boudons pas notre plaisir. Nous retrouvons d'emblée le fameux quatuor dans le prolongement le plus direct de leurs dernières aventures. Avec une série épineuse de problèmes sur le feu, en attente de résolution. Hickman a multiplié les sous-trames comme les petits pains, ces mois derniers, et ce n'est pas la matière première qui manque chez les FF. Au menu, donc, et pas forcément dans l'ordre : La quête de Fatalis pour retrouver son intelligence perdue, l'émergence de quatre civilisations anciennes, dont le royaume originel d'Atlantide, qui ne manquera pas de concerner Namor, dans cette aventure. Mais aussi la formule inventée par les petits génies de la Future Fondation (l'école privée du Dr Richards) qui permet à Ben Grim de ne plus être la Chose, une semaine par an, et encore le retour de Annihilus et de sa horde, qui souhaite conquérir notre univers en traversant le portail de la zone négative situé dans le labo des Fantastiques. Nos héros ne savent plus où donner de la tête et finissent par s'éparpiller quelque peu. Jane doit régler le problème atlantidéen, son mari s'embarque au fin fond du cosmos avec Galactus et le Silver Surfer, pour assister aux dernières heures du Nu-World (au passage le run de Millar aura t'il vraiment servi à quelque chose?), tandis que Johny Storm orchestre une journée entre mecs avec son ami Ben, sous apparence humaine. Et pendant ce temps là, le drame approche, en provenance de la zone négative...
C'est Annihilus et ses insectivores de la zone négative qui vont précipiter les choses... La seule solution pour empêcher une invasion fatale de notre planète réside dans le sacrifice noble et courageux d'un héros, qui scellera le point d'accès de l'intérieur. Devinez qui s'y colle? Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai bien regardé, détaillé chaque case, mais du corps de Johnny, pas de trace. Idem quand dans l'épisode final, totalement muet, Reed Richards récupère la tunique de son jeune ami... Et vous le savez, déjà avec un cadavre sur les bras, la mort chez Marvel n'est jamais bien définitive. alors dans ces conditions, et avec le numéro 600 prévu pour dans quelques mois, le compte à rebours est à peine enclenché...Bon sinon l'histoire en elle même n'est pas mauvaise du tout, à conseiller pour tous ceux qui suivent et apprécient le travail d'Hickman sur le titre. Du comic-book mainstream certes, mais pourquoi bouder son plaisir, parfois? Coté dessins, Epting donne dans le classicisme, son trait n'est plus à présenter, et ma foi, on peut parler de valeur sure sans trop se tromper. Ce n'est ni la fin des Fantastiques, ni le point d'orgue de leurs carrières, mais un bon petit récit complet pour moins de six euros, alors vous auriez tort de vous priver.
Rating : OOOOO
C'est Annihilus et ses insectivores de la zone négative qui vont précipiter les choses... La seule solution pour empêcher une invasion fatale de notre planète réside dans le sacrifice noble et courageux d'un héros, qui scellera le point d'accès de l'intérieur. Devinez qui s'y colle? Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai bien regardé, détaillé chaque case, mais du corps de Johnny, pas de trace. Idem quand dans l'épisode final, totalement muet, Reed Richards récupère la tunique de son jeune ami... Et vous le savez, déjà avec un cadavre sur les bras, la mort chez Marvel n'est jamais bien définitive. alors dans ces conditions, et avec le numéro 600 prévu pour dans quelques mois, le compte à rebours est à peine enclenché...Bon sinon l'histoire en elle même n'est pas mauvaise du tout, à conseiller pour tous ceux qui suivent et apprécient le travail d'Hickman sur le titre. Du comic-book mainstream certes, mais pourquoi bouder son plaisir, parfois? Coté dessins, Epting donne dans le classicisme, son trait n'est plus à présenter, et ma foi, on peut parler de valeur sure sans trop se tromper. Ce n'est ni la fin des Fantastiques, ni le point d'orgue de leurs carrières, mais un bon petit récit complet pour moins de six euros, alors vous auriez tort de vous priver.
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