SPIDER-MAN 143 : Big Time pour Peter Parker

BIG TIME continue pour le tisseur de toile, avec le numéro de décembre. Il y a de la matière, ça c'est certain. Un nouveau Hobgoblin qui fait des siennes, et menace même de couper la tête de ce bon vieux Spidey, pour commencer ! Sous le masque ricanant, se cache le neveu de Ben Urich, le célèbre journaliste du Daily Bugle puis de Front Line, autrefois le Bouffon Vert, très briévement. Peter Parker va bien, cela dit. Un nouveau job de scientifique super bien payé, une nouvelle petite amie, cette fois c'est la grande vie, au point qu'il est même propriétaire d'un splendide nouvel appartement à New-York, lui qui allait mendier une place sur le canapé de ses amis il y a encore quelques semaines. Dan Slott a choisi d'offrir un moment de répit au monte en l'air, c'est d'ailleurs cela qui caractérise le "Big Time", un Parker enfin verni (en apparence) qui voit ses tracas se résoudre les uns après les autres, de manière inattendue. Ce n'est bien sur qu'un moyen comme un autre pour lui préparer d'autres cruelles épreuves qui ne vont pas tarder à se manifester. Humberto Ramos est à l'oeuvre sur les pages de Spider-Man, et je ne suis pas un grand fan. Proportions mal respectées, sens du dynamisme évident au détriment de la lisibilité de certaines planches, il sait se faire apprécier mais pas par tous, loin de là. Par contre, le travail de Stefano Caselli, qui illustre le retour des "Spider Slayers" est bien plus propre et mieux ciselé. Ces derniers, menés par le diabolique Alistair Smythe, vont entamer une croisade contre le maire de la ville J.J.Jameson, et l'ensemble de ses proches (le père de JJJ est l'époux de la tante May), et recrutent pour l'occasion Mc Gargan, alias le Scorpion, qui se voit doté d'une nouvelle armure et d'un pouvoir bien utile, une sorte de sixième sens, qui le rapproche concrètement de son ennemi tisseur de toile. Signalons également, dans les petites histoires en appendice qui complètent cette parution de décembre, les premiers pas du nouveau Venom. Le symbiote à été confié (momentanément, pour une vingtaine de missions) à Flash Thompson, recruté pour son courage, son patriotisme, par l'armée qui en fait donc un mercenaire à superpouvoirs. Gageons que cette décision est aussi due au fait qu'il est un pion sacrifiable sur l'autel de la raison d'Etat...
Big Time est pour le moment frais, sympathique, plein de bonnes intentions, même si parfois encore brouillon. au moins, on n'a pas le temps de s'ennuyer, c'est un bon point pour ceux qui veulent se laisser convaincre.

Rating : OOOOO





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