SINESTRO #1 : LA REVIEW

Sinestro a tout essayé avant de prendre une retraite dans l'isolement le plus complet, sur une planète peuplée d'une sorte de gorilles ultra agressifs. La lanterne verte. La lanterne jaune. La force de volonté. La peur. Mais au final, rien ne lui a réussi véritablement. Sinestro, ancien membre éminent d'un Corps portant son nom, va t-il rester longtemps dans l'oubli à méditer sur son sort cruel? Bien sur que non, puisqu'un nouveau titre lui est consacré, en solo, chez Dc Comics. Le détonateur s'appelle Lyssa Drak, avec qui l'ancien leader avait eu maille à partir il y a peu. Lyssa retrouve son mentor d'autrefois pour l'informer sur ce qui se déroule dans le cosmos, en son absence, et le convaincre de reprendre du service. Les Yellow Lanterns sont toujours actives, mais elles sont guidées à présent par Arkillo, aux yeux de qui Sinestro n'est qu'un lâche qui a tourné le dos aux siens, à l'heure du besoin. Il prépare une guerre contre les Green Lanterns, alors qu'ailleurs dans l'univers une secte religieuse vouant un culte à l'absence d'émotion est en train de gagner du terrain. Dulcis in fondo, tous les habitants de Korugar, la planète de Sinestro, ne sont pas morts comme il le croyait erronément. Certains survivants subsistent, mais il sont retenus captifs et c'est uniquement en rechargeant son anneau et en se fondant à nouveau avec la peur que Sinestro pourra venir à leur secours. Cullen Bunn s'inscrit dans la lignée de ce qu'a fait Geoff Johns ces dernières années, plaçant beaucoup de viande sur le feu, armant efficacement un scénario abondant qui promet des étincelles et de nouvelles aventures cosmiques. Il est très bien épaulé par Dale Eaglesham, dessinateur classique aux formes musculaires et sculpturales, qui ajoute un peu de muscle et de physique à un Sinestro aussi dangereux avec que sans anneau. Ce premier numéro contient assez d'éléments pour donner envie de lire la suite, et il est mené à un rythme convaincant, permettant de faire revenir en douceur l'ancien équiper d'Hal Jordan sur le devant de la scène. Les fans apprécieront, et probablement, adhéreront. 


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