Encore et toujours du Batman! Cette fois, il n'est pas Eternal ou Dark Knight, mais tout simplement Beyond. Mais de quoi s'agit-il donc? Disons qu'il semble évident que quoi qu'il se passe, et à toutes les époques, Gotham City aura besoin de son Batman pour la protéger. Le futur qui attend Bruce Wayne ne peut être rien d'autre qu'une longue croisade froide et solitaire, dans une caverne vide, quitté par ses amis et alliés et tout juste accompagné d'un chien. A la suite d'un concours de circonstances, le jeune Terry McGinnis récupère un costume high-tech de Batman et devient le nouvel élève de Bruce Wayne dont il reprend l'héritage. Voilà résumé en quelques lignes le pitch de ce qui fut en 1999 une série animée confiée à Paul Dini et Bruce Timm, composée de trois saisons plus le film d'animation Batman Beyond : Le retour du Joker. Dans celui-ci, Tim Drake a un accès de folie provoqué par une micropuce que lui a implanté autrefois le Joker. Ce faisant, il tente de détruire la ville à l'aide d'un rayon satellitaire avant que Batman et Barbara Gordon (la nouvelle commissaire, de père en fille...) ne parviennent à le sauver. C'est de là que prend son essor ce nouveau titre, qui permet d'introduire efficacement Batman Beyond dans la continuity Dc. Point d'orgue de ce premier tome, le retour de Hush, adversaire mystérieux et dangereux s'il en est. Il est de retour et commence à s'en prendre aux adversaires du Batman des origines. Mais sous les bandelettes de l'assassin, ce n'est plus Tommy Elliott qui officie, et à la place nous trouvons un autre ennemi inspiré, qui connaît les secrets du Dark Knight, et les utilise pour mener à bien sa propre mission sanguinaire.
Il s'agit en réalité d'une mini série, qui donne son titre à ce Tome 1 et qui en est et de loin la partie la plus intéressante. Adam Beechen ne fait pas preuve d'une originalité à l'épreuve des balles, mais il sait utiliser les codes récurrents de l'univers du Batman, et son utilisation d'un Bruce Wayne âgé et solitaire, dont la détermination à rester isolé commence à se fissurer est pertinente. Tout comme a pu le faire Grant Morrison durant son long cycle, et principalement Batman R.I.P, c'est la mythologie, la généalogie du héros qui est soumise à enquête, et le besoin atavique de Gotham d'avoir son protecteur encapé, qui qu'il puisse être. Le trait de Ryan Benjamin est anguleux et dynamique, et même s'il est loin d'évoquer la série télévisée d'autrefois, on appréciera sa Gotham City dégradée et éclairée par les néons, nimbée d'une patine crépusculaire et effrayante, par endroits. D'autres épisodes (de la série régulière) sont présents mais moins passionants, avec par exemple une victime des artefacts prélevés par la police aux méta humains neutralisés au fil des ans, qui décide de se soigner d'une façon particulière, ou bien on fera la connaissance de Inque, une mercenaire qui a le pouvoir étonnant (mais pas trop vu son patronyme) de laisser son corps devenir une encre vivante. Signalons aussi une partie illustrée par Renato Guedes, qui livre une prestation de haute volée, sous adrénaline. Mais le fait est que la lassitude finit par gagner, sur la longueur, et que la question se pose : à moins d'avoir contracté un prêt bancaire ces dernières semaines, comment pouvoir décemment suivre toutes les parutions dédiées à l'univers de Batman, souvent en plusieurs tomes et d'un prix variant entre 20 et 35 euros? Je pose cette interrogation car c'est au détriment d'autres héros mineurs, d'autres titres moins réclamisés, mais qui souvent sont d'une qualité supérieure. Ce Batman Beyond reste plaisant sur la forme, mais de là a envisager les 4 tomes de la collection, je suis plus circonspect.
Il s'agit en réalité d'une mini série, qui donne son titre à ce Tome 1 et qui en est et de loin la partie la plus intéressante. Adam Beechen ne fait pas preuve d'une originalité à l'épreuve des balles, mais il sait utiliser les codes récurrents de l'univers du Batman, et son utilisation d'un Bruce Wayne âgé et solitaire, dont la détermination à rester isolé commence à se fissurer est pertinente. Tout comme a pu le faire Grant Morrison durant son long cycle, et principalement Batman R.I.P, c'est la mythologie, la généalogie du héros qui est soumise à enquête, et le besoin atavique de Gotham d'avoir son protecteur encapé, qui qu'il puisse être. Le trait de Ryan Benjamin est anguleux et dynamique, et même s'il est loin d'évoquer la série télévisée d'autrefois, on appréciera sa Gotham City dégradée et éclairée par les néons, nimbée d'une patine crépusculaire et effrayante, par endroits. D'autres épisodes (de la série régulière) sont présents mais moins passionants, avec par exemple une victime des artefacts prélevés par la police aux méta humains neutralisés au fil des ans, qui décide de se soigner d'une façon particulière, ou bien on fera la connaissance de Inque, une mercenaire qui a le pouvoir étonnant (mais pas trop vu son patronyme) de laisser son corps devenir une encre vivante. Signalons aussi une partie illustrée par Renato Guedes, qui livre une prestation de haute volée, sous adrénaline. Mais le fait est que la lassitude finit par gagner, sur la longueur, et que la question se pose : à moins d'avoir contracté un prêt bancaire ces dernières semaines, comment pouvoir décemment suivre toutes les parutions dédiées à l'univers de Batman, souvent en plusieurs tomes et d'un prix variant entre 20 et 35 euros? Je pose cette interrogation car c'est au détriment d'autres héros mineurs, d'autres titres moins réclamisés, mais qui souvent sont d'une qualité supérieure. Ce Batman Beyond reste plaisant sur la forme, mais de là a envisager les 4 tomes de la collection, je suis plus circonspect.
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