Pour bien comprendre ce qu'est Spider-verse il faut remonter à l'époque où le scénario et la destinée de Spider-Man étaient confiés à Michael Straczynski. C'est lui qui a en effet pris l'initiative de nous expliquer l'origine totémique des pouvoirs du héros en collant. Qui avait affronté un certain Morlun, une sorte de vampire se nourrissant de ladite totémique, donnant naissance à une bataille titanesque dont les lecteurs se souviennent bien encore aujourd'hui. Attiré par les émanations arachnéennes de Peter Parker, Morlun l'avait traqué sans répit, pour s'en repaître, avant de revenir à l'assaut durant la saga L'Autre. Ce même ennemi est aujourd'hui de retour et cette fois il est loin d'être seul puisque c'est toute sa famille, les Héritiers, qui traverse le multivers à la recherche de toutes les incarnations de Spider-Man sur toutes les Terres possibles et imaginables qui peuplent ces innombrables univers parallèles. Nous assistons à un carnage à travers les dimensions; des femmes, des enfants, des monstres, des versions futuristes et des versions animalières, c'est tout un cheptel de Spider-Men qui disparaît peu à peu, la force vitale absorbée par ces chasseurs que rien ne semble pouvoir ralentir. Pour Morlun et les siens c'est un incroyable festin. La seule et unique chance qui reste à disposition des différents tisseurs de toile est de s'unir autour de la quintessence même du personnage, le Peter Parker de notre monde, celui dont nous suivons les aventures depuis notre plus jeune âge. Spider-Man est bien entouré puisqu'il a de nombreux alliés qui vont pouvoir lui prêter main forte, comme par exemple Spider-Woman ou bien Silk, cette jeune héroïne qu'il a récemment découvert et qui aurait été mordu par la même araignée radioactive qui lui a autrefois conféré ses pouvoirs. Le Spider-Man 2099 est également de la partie tout comme la version Ultimate du personnage (Miles Morales) ou bien encore Gwen Stacy en costume sous l'avatar incroyable et inattendu de Spider-Gwen!
Voici donc à peu de choses près la situation qui vous attend à partir de ce mois-ci dans les pages de la revue mensuelle Spider-Man, et pour le prochain trimestre. Spider-Verse a une grande qualité dont vous allez vite vous rendre compte : c'est fun, divertissant, beaucoup plus intelligent et que ce que peut laisser croire le pitch de départ. Une vraie bonne saga comme on les aime, avec un Olivier Coipel fabuleux au dessin. Seul petit bémol dans le kiosque de juin, les débuts de la série Spider-Woman qui du coup n'est en rien une série consacrée aux aventures de Jessica Drew, mais un simple prétexte à étoffer l'intrigue principale, ce qu'on nomme dans la jargon un "tie-in", ici basée sur des héroïnes en mission sur une Terre parallèle, où il faut absolument sauver et préserver Silk, dont le rôle dans ce vaste drame pourrait bien être crucial. Greg Land dessine en s'appliquant, avec beaucoup plus de nuances et de conviction que lors de son bref passage sur Iron Man, si vous vous souvenez encore. Le Spider-Man 2099 de Peter David et Will Sliney est réjouissant et adrénalinique. C'est truffé de petites choses sympas et les planches qui rendent souvent un hommage graphique appuyé à Leonardi, dessinateur historique de la première mouture du héros futuriste, sont de belle facture. Très bonne idée finalement que de confier au tisseur, héros urbain et terre à terre à la base, une grande fresque impliquant toutes ces versions alternatives, tous ces univers possibles, avec en leur centre cette chasse impitoyable à l'Araignée. Des Spider-Men comme s'il en pleuvait, qui sont autant de moyens de se rappeler la grandeur du personnage, insubmersible et indémodable, que l'on pourrait décliner en de nombreuses variantes sans qu'il perde de sa pertinence. Lisez Spider-Verse, et vous souscrirez à cette idée. Dan Slott a décidément beaucoup de ressource...
Voici donc à peu de choses près la situation qui vous attend à partir de ce mois-ci dans les pages de la revue mensuelle Spider-Man, et pour le prochain trimestre. Spider-Verse a une grande qualité dont vous allez vite vous rendre compte : c'est fun, divertissant, beaucoup plus intelligent et que ce que peut laisser croire le pitch de départ. Une vraie bonne saga comme on les aime, avec un Olivier Coipel fabuleux au dessin. Seul petit bémol dans le kiosque de juin, les débuts de la série Spider-Woman qui du coup n'est en rien une série consacrée aux aventures de Jessica Drew, mais un simple prétexte à étoffer l'intrigue principale, ce qu'on nomme dans la jargon un "tie-in", ici basée sur des héroïnes en mission sur une Terre parallèle, où il faut absolument sauver et préserver Silk, dont le rôle dans ce vaste drame pourrait bien être crucial. Greg Land dessine en s'appliquant, avec beaucoup plus de nuances et de conviction que lors de son bref passage sur Iron Man, si vous vous souvenez encore. Le Spider-Man 2099 de Peter David et Will Sliney est réjouissant et adrénalinique. C'est truffé de petites choses sympas et les planches qui rendent souvent un hommage graphique appuyé à Leonardi, dessinateur historique de la première mouture du héros futuriste, sont de belle facture. Très bonne idée finalement que de confier au tisseur, héros urbain et terre à terre à la base, une grande fresque impliquant toutes ces versions alternatives, tous ces univers possibles, avec en leur centre cette chasse impitoyable à l'Araignée. Des Spider-Men comme s'il en pleuvait, qui sont autant de moyens de se rappeler la grandeur du personnage, insubmersible et indémodable, que l'on pourrait décliner en de nombreuses variantes sans qu'il perde de sa pertinence. Lisez Spider-Verse, et vous souscrirez à cette idée. Dan Slott a décidément beaucoup de ressource...
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