INFINITY WARS SLEEPWALKER #1 : Y'A PAS QUE LES GRANDS QUI REVENT

Nous avons tous des marottes cachées. Le genre de choses qu'on n'admet pas forcément en public, mais qui dans le privé... Bien entendu, je ne parle pas de pornographie gratuite sur Internet, mais de personnages assez confidentiels, qui font partie de nos préférés dans l'absolu. Pour moi par exemple, c'est Animal Man, et Booster Gold, chez Dc Comics. Chez Marvel, il y en a quelques-uns pas piqués des vers, dont ... Sleepwalker.
Et ça tombe bien, car dans le cadre des Infinity Wars, la maison des idées ressort le personnage du placard, pour deux numéros où le héros du monde de l'esprit, qui parcourt les songes et se manifeste dans notre plan d'existence, lorsque son hôte humain, Rick Sheridan s'assoupit, revient pour apporter sa pierre à l'édifice.
Chad Bowers et Chris Sims semblent craindre que plus personne ne se souvienne vraiment de Sleepwalker, alors on a droit à une introduction/explication, où le coté "serie B" est justifié, comme une excuse. L'occasion de revoir Sheridan en action, en train de préparer un documentaire sur les super-héros les moins glamours, avec en vedette pour l'exemple, une certaine Silhouette, que les lecteurs de la bonne époque des New Warriors portent dans leur coeur. 
Mais pas trop le temps de palabrer, car une explosion incroyable retentit, et Sleepwalker va se rendre compte de l'incroyable, le monde n'existe plus tel qu'il était quelques secondes auparavant. La moité de la population a été éliminée, mais pas comme le fit Thanos en son temps, non, il y a eu fusion de deux êtres en un, systématique. Gamora (qui est derrière tout ceci, comme vous les savez probablement) a de l'ingéniosité, pour sûr...
Du coup que va devenir Sleepwalker, lui qui a été rappelé à l'ordre par ses "supérieurs" dans le monde de l'esprit, et qui va devoir devenir un rebelle à la cause, s'il veut sauver Rick et la Terre? Hum ... on va voir. Sleepwalker poids lourd dans un conflit de cet ordre? On croit rêver.
Ah et au fait c'est Todd Nauck qui dessine. Ne le sous-estimez pas, c'est un artiste très "Marvel style", fort plaisant, toujours inspiré et idéal pour des planches vibrantes à la saveur légèrement années 90. Ici il se limite presque, dans sa folie potentielle, mais c'est pas mauvais, vraiment.
Après je ne me leurre pas, Sleepwalker c'est ma came, pas forcément la votre...


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