Peter Parker peut bien trembler, car voici que THE SPOT est de retour. La tâche, non, vous ne rêvez pas. A coté le Bouffon Vert souffre d’amateurisme évident. En voilà un, de vilain corsé, qui pourrait bien mettre un terme à la longue carrière héroïque de Spider-man. Allez, un peu d’ironie facile pour ce qui sur le papier semble vraiment une idée saugrenue. Sauf que comme cette histoire est légère et menée avec l’humour et le second degré typique des vicissitudes du tisseur de toile, ça pourrait presque passer. L’impression est que Fred Van Lente a décidé de rendre ce second couteau plus intéressant, plus adulte, en l’opposant à des trafiquants russes et en le dotant d’un modus operandi plus implacable, au point qu’il terrorise désormais ses victimes, qui en perdent la vie ou la tête. Je vous fais une confession ; je suis d’accord ! Oui, je pense que ce pseudo nouveau venu à un certain potentiel, en plus j’aime son look à la croisée d’un Zero (l’androïde qui accompagnait Cable/Stryfe, vous vous souvenez ?) et d’un dalmatien. Chiche que Marvel en fait un justicier digne de la collection Max, et cela à partir d’un has-been de la pire espèce ? Vous avez des doutes ? Bon, moi aussi, mais voilà, je vous dis, il m’est sympathique…
Spidey fait ensuite équipe avec les Fantastiques. Les voici plongés dans une sombre histoire de conséquences de certains de leurs actes passés, le tout dans un autres espace/temps (le Macroverse) où la réalité file à une vitesse toute autre que dans la notre. Une minute là bas peut sembler des heures ici… Et croyez moi, cette absence se fera sentir lorsque Peter reviendra à son bon vieux quotidien. En attendant, La Torche n’apprécie guère de se rendre compte qu’il a tout simplement oublié l’identité réelle du tisseur. C’est que Méphisto est passé par là et que Dan Slott a décidé de jouer avec les conséquences de One More Day une fois encore. Même démasqué, personne ne peut vraiment identifier l’homme araignée, et cela n’est pas du goût de tout le monde. Ce type de double rendez-vous s’inscrit dans une logique arachnéenne, c'est-à-dire de l’action sur un ton badin, des blagues potaches face au danger et un team-up solide et de rêve. Je sais que nous autres lecteurs sommes désormais accrocs aux violents événements qui rythment le Dark Reign, mais cet esprit vivifiant et naïf fait partie de l’Adn de Spider-man. Je suis d’ailleurs un grand partisan de la scission entre les titres classiques de celui-ci, et la création d’un mensuel déconnecté de la continuity, dans le label Max, pour un Spidey plus en accord avec nos attentes les plus cruelles et les plus folles. Spidey étant le titre par excellence de Marvel, l’attrape nouveaux lecteurs, il ne saurait être sanglant et trop complexe, du moins en permanence. Il faudra bien se faire une raison.
Pour finir une aventure anecdotique, comme trop souvent ces temps ci. Où l’on revient sur la relation Peter/Harry Osborn, et quand le premier cité se rend compte que le second n’est pas (ou plus…) mort. Panini n’a donc rien d’autre sous la main pour meubler son mensuel ? Même pas de vielles sagas des années 80 ? Moi je serai preneur, en tous les cas.
Il souffle un air juvénile et pas très sérieux sur le mensuel Spider-man. Les mordus du Règne obscur pourraient bien en faire de l’urticaire.
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