James « Rhodey » Rhodes est une machine de guerre depuis longtemps déjà. Voilà quelques années, il officiait sous l’armure grise et ultra high-tech de War Machine, à la demande de son ami et mentor Tony Stark. La différence est que cette fois il EST la machine. Mi homme mi robot, James a payé un lourd tribut au conflit du Moyen-Orient, en y perdant les bras et les jambes, et une partie du visage. En échange la technologie l’a rendu plus redoutable que jamais.
Rhodey est de retour au Moyen-Orient, précisément en Aquiria, une contrée Marvel fantaisiste, pour stopper le massacre de civils innocents pris dans une guerre civile qui dépasse un peu tout le monde. Alors que la guerre semble alimentée par un fabriquant d’armes sans scrupules (Eaglestar) il s’avère vite que derrière ce dernier se cache Norman Osborn. Se mettre en travers du chemin d’un tel psychopathe est l’assurance de s’assurer un gros paquet d’ennuis. Dans le cas présent c’est carrément un Dieu qui se retrouve opposé à notre nouveau cyborg, Arès, le sous fifre musclé du H.a.m.m.e.r.
Sans compter sur d’anciens amis désormais ennemis, et d’autres perturbations d’ordre personnel qui compliquent la vie de James.
L’idée qui sous tend toute cette histoire est une sorte de « What if ? », ou mieux encore de « Amalgam », la ligne qui mixait les héros Marvel et Dc pour en faire des hybrides assez idiots, d’ailleurs. Que serait le personnage d’Iron Man avec l’absence de scrupules et le modus operandi du Punisher ou de Wolverine ? La transformation en demi-machine offre à James des possibilités quasi illimitées de faire triompher le bien (son idée du bien) à sa façon, mais à quel prix ? L’humanité du héros peut-elle être sacrifiée sur l’autel de cette armada high-tech dont dépend son existence même ?
Les dessins de Manco oscillent entre confusion et approche « crade » de la réalité du conflit, ce qui est finalement en adéquation avec le thème de l’album. Ce qui évoque furieusement la décennie des nineties et ses héros « gritty » et sur le fil de la moralité. Une belle orgie de violence et de fausses préoccupations morales, prétexte à exploser tout ce qui bouge. La guerre c’est sale, forcément, nous rappelle Greg Pack.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
L'APPEL À CTHULHU : LE TALENT DE NORM KONYU CHEZ BLACK RIVER
Croyez-moi, écrire une critique conventionnelle sur cet album relève de l’exploit. Pourquoi ? Parce qu’il ne s’agit pas d’une histoire trad...
-
WORLD WAR HULK (Marvel Deluxe - Panini) A l'occasion de la sortie (avant les fêtes, bien entendu) du Marvel Deluxe consacré à...
-
UniversComics Le Mag' 45 Septembre 2024 84 pages Dispo ici : https://www.facebook.com/groups/universcomicslemag/permalink/1049493353253...
-
UniversComics Le Mag' 42 Mai 2024. 84 pages. Gratuit. Téléchargez votre numéro ici : https://www.zippyshare.day/odVOvosYpgaaGjh/file ht...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous nous lisez? Nous aussi on va vous lire!