FEAR ITSELF est le prochain grand "event" made in Marvel, en attente de publication française, prévue pour l'automne. J'ai pu lire à ce jour les 4 premiers numéros sortis, et l'heure est venue de lever le voile sur l'intrigue et la qualité de cette saga en sept parties. Je vais toutefois essayer d'en dire assez, mais pas trop, juste pour eclairer la lanterne de ceux qui le souhaitent, sans pour autant trop en révéler et gâcher le plaisir de la lecture. Red Skull a eu une fille, Sin, que Brubaker a habilement mise en scène durant son long run sur Captain America. Nous la retrouvons ici défigurée, plus enragée que jamais, à la recherche d'un marteau mystique (qui n'est pas sans évoquer Mjolnir, l'arme de Thor) qui toujours échappa à son père. Sa découverte la transforme en Skadi, créature surpuissante, hérault du Serpent. Qui est ce reptile? Il faut pour cela se rendre au fond de la fosse des Mariannes, là où repose depuis des siècles la tombe cachée de celui ci, qui à peine évoqué et réveillé, s'auto proclame "All father" et semble avoir des visées d'hégémonies peu rassurantes. Tout ceci effraie Odin et les asgardiens au plus haut point. La décision du monarque est de quitter précipitement la Terre, en l'abandonnant à un destin qu'on devine funeste. Thor, son fils, se rebelle, et refuse de se prêter à un tel acte de couardise : il est vertement corrigé par le paternel, et reçoit une rouste qu'il n'est pas près d'oublier. Le pire est encore à venir... Sur Terre, le Serpent s'apprête à répandre le chaos, la violence débridée, la Peur, avec un P majuscule (d'où le titre, forcément!). Pour l'assister, il regroupe un aréopage de héros et de vilains, tous transformés en d'invincibles avatars, les "Worthy", par la grâce de plusieurs marteaux mystiques tombés du ciel un peu partout sur le globe. Et là, patatrac, la planète est à feu et à sang, plus que jamais le monde Marvel vacille au bord du gouffre.
Il faut avouer que l'impression de désastre, de fin du monde, est vraiment bien fichue. On se sent désarmés face à l'irruption soudaine et cataclismique d'une violence inouie, qui ne peut qu'épouvanter une humanité désemparée. Même les héros en sont pour leurs frais, à commencer par un des symboles du monde Marvel, qui meurt au champ de bataille. Peut être ne savez vous pas de qui il s'agit (vous parvenez donc à surfer sur Internet et à éviter toute curiosité et tout spoiler... bravo, je ne sais pas comment vous faites!) aussi j'en resterai là. Odin, le roi des Dieux nordiques, est lui aussi contaminé par la frousse générale. Dans un grand élan de courage, sa solution pour purger la Terre du mal est évidente : brûler la planète, pour éradiquer ce mal qu'il connait bien pour l'avoir combattu à l'aube des temps, et vaincu tout en payant un prix qu'on devine effroyable. Matt Fraction va devoir tenir ce rythme jusqu'au bout de son travail, mais lui qui d'habitude procède avec circonspection, laisse exploser là l'étendue de ses envies d'Armaggedon. C'est ultra efficace et bien fichu. Stuart Immonen est une garantie : on a vu sur Thor que ses planches sont souvent de toute beauté. Ici il insuffle une grande sensation de puissance, orchestre des combats titanesques, tout en gardant une grande lisibilité dans les scènes de combat. Vous l'avez compris, je suis séduit, pour le moment, par ces 4 premiers numéros de Fear Itself, qui va bien plus loin et plus fort que Siege, et semble mieux armé pour rester crédible sur la longueur, que Secret Invasion, par exemple. A découvrir très vite en Vf, puisque Panini à annoncé l'opération Fast Forward, c'est à dire la réduction du temps s'écoulant entre publication américaine et française. Vivement l'automne !
Rating : OOOOO
Il faut avouer que l'impression de désastre, de fin du monde, est vraiment bien fichue. On se sent désarmés face à l'irruption soudaine et cataclismique d'une violence inouie, qui ne peut qu'épouvanter une humanité désemparée. Même les héros en sont pour leurs frais, à commencer par un des symboles du monde Marvel, qui meurt au champ de bataille. Peut être ne savez vous pas de qui il s'agit (vous parvenez donc à surfer sur Internet et à éviter toute curiosité et tout spoiler... bravo, je ne sais pas comment vous faites!) aussi j'en resterai là. Odin, le roi des Dieux nordiques, est lui aussi contaminé par la frousse générale. Dans un grand élan de courage, sa solution pour purger la Terre du mal est évidente : brûler la planète, pour éradiquer ce mal qu'il connait bien pour l'avoir combattu à l'aube des temps, et vaincu tout en payant un prix qu'on devine effroyable. Matt Fraction va devoir tenir ce rythme jusqu'au bout de son travail, mais lui qui d'habitude procède avec circonspection, laisse exploser là l'étendue de ses envies d'Armaggedon. C'est ultra efficace et bien fichu. Stuart Immonen est une garantie : on a vu sur Thor que ses planches sont souvent de toute beauté. Ici il insuffle une grande sensation de puissance, orchestre des combats titanesques, tout en gardant une grande lisibilité dans les scènes de combat. Vous l'avez compris, je suis séduit, pour le moment, par ces 4 premiers numéros de Fear Itself, qui va bien plus loin et plus fort que Siege, et semble mieux armé pour rester crédible sur la longueur, que Secret Invasion, par exemple. A découvrir très vite en Vf, puisque Panini à annoncé l'opération Fast Forward, c'est à dire la réduction du temps s'écoulant entre publication américaine et française. Vivement l'automne !
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