X-MEN 10 : RELATIONS PUBLIQUES

Je me suis profondément ennuyé ce mois ci, à la lecture du numéro 10 de la revue X-men (Panini). Rien à faire, le sommaire est totalement insipide. A commencer par ce 134.1 censé être le "point de départ idéal pour découvrir l'univers Marvel". Kieron Gillen se concentre sur Magneto, et les difficultés qui se posent aux mutants pour faire accepter cet ancien terroriste parmi les forces du bien. La solution réside t'elle dans un soin particulier à porter aux "relations publiques" et donc à savoir bien s'entourer, entre autres de bons attachés de presse et de bons photographes? Au moins Carlos Pacheco dessine t'il bien cette histoire, pour le reste, ça na guère d'intérêt. Ce même Gillen qui effectue des débuts assez planplans sur la série Uncanny X-Men. On nous promet monts et merveilles (et ça viendra peut être, vu qu'aujourd'hui toutes les parutions fonctionnent uniquement en vue d'un futur Tpb) mais le premier impact est mollasson. En gros, les X-Men sont sur le pied de guerre car un vaisseau amiral de l'armada du Breakworld (ce monde extra terrestre mis au pas par Colossus et sa bande, dans Astonishing X-Men) fait route vers notre planète. Voilà, tout est dit, en quelques mots je vous résume 22 planches qui font l'effet d'un somnifère. Les Dodson sont de moins en moins bons aux dessins, leur interprétation de Namor, par exemple, est un ratage patent, avec un visage pataud et difforme en gros plan.



Et ça ne s'améliore pas par la suite. Place à l'autre titre phare, X-Men Legacy, où sévit Tolibao, un ersatz de Whilce Portacio, une copie pâlichonne de Simone Bianchi, à vous de décider. Là les mutants sont attaqués sur leur île d'Utopia par un poulpe-araignée issu d'une autre dimension. Blindfold, qui est aveugle, avait pressenti la menace, à moins qu'il y en ait une autre derrière, encore plus effroyable. Ce qui serait logique, car ce type de frisson bon marché ne pourra pas effrayer grand monde. On baille, à s'en dérocher la mâchoire. Reste les New Mutants pour sauver les meubles. Là, c'est le grand foutoir, la fin du monde à cause des "Anciens Dieux" libérés par des soldats américains dans les limbes, et il faut toute la perversité d'Illyana Rasputin, qui a libéré le pouvoir incontrôlable de Legion, pour repousser une menace apocalyptique. Zeb Wells quitte ainsi un titre où il a oublié d'insuffler toute notion de sobriété et de subtilité, et qui peine à vraiment trouver son public. Et si finalement la quantité finissait par ruiner tout espoir de qualité, et qu'un vrai dégraissage de la production mutante serait salutaire pour l'avenir de nos héros? Peine perdue, sur l'autel de la rentabilité, il nous faudra encore lire d'autres histoires comme celles de ce mois, qui parlent beaucoup pour ne rien dire. Vivement Schism, pour que ça bouge vraiment...

Rating : OOOOO

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