FEAR ITSELF HORS SERIE : La peur toujours en kiosque...

Fear Itself continue en février avec un hors-série qui regroupe plusieurs one-shot, permettant de mieux comprendre certaines scènes ou certains événements qui ont jusque là émaillé le grand event Marvel. Le menu propose :
Fear Itself : FF  La Futur Fondation (les Fantastiques, quoi) a de quoi trembler. Son membre le plus puissant physiquement, la Chose, a été transformé en un des Dignes par la chute d'un marteau enchanté, sur Yancy Street. Conséquence? Il devient une créature sans morale ni retenue, et détruit tout sur son passage. Donc, il met la patée à ses deux amis de toujours, Reed et Jane, et compte bien se venger du genre humain pour ces années passées à servir de monstre de foire. Ceux qui osent se mettre en travers, comme Dragon Man, ne vont pas faire le poids bien longtemps. Reste Alicia Masters, l'ancienne petite amie de Ben, qui ne peut assister impuissante à la folie de son ancien compagnon. L'amour sauvera t'il Ben, ou la jeune aveugle sera t'elle balayée comme un fétu de paille ? La réponse est mise en images par Tom Grummett, qui sans être un grand dessianteur, réussit à fournir un résultat honorable.

Fear Itself : Black Widow  La Veuve Noire est à Marseille! Elle a du travail puisqu'un groupe de terroristes effrayés à l'idée de ne plus être pris au sérieux, dans ce monde où le Serpent fait régner l'effroi, a décidé de s'emparer des codes de lancement des missiles nucléaires français, et de rayer Londres de la carte. Rien que ça. Du coup, Marseille oblige, on reste en marge du grand récit Fear Itself, dont on ne voit les conséquences qu'à travers un ecran de télévision (Paris en déroute, la Gargouille Grise a transformé la ville en un musée de statues en pierre). Inutile de préciser que cet épisode est totalement dispensable, et n'apporte rien, absolument rien, au reste de l'histoire. Et comme les dessins de Peter NGuyen sont à peine acceptables, voire baclés à certains moments, on oubliera vite ces 22 pages superflues.


                                

Troisième gros morceau, Fear Itself : Monkey King  Et là j'aimerais rester zen et ne pas perdre mon temps à faire couler le fiel, mais je n'aime pas du tout. En fait, voilà l'exemple parfait de récit totalement absurde et mal ficelé (d'ailleurs la dernière case est ridicule et un gros cliché pompeux) et qui plus est ne sert en rien l'intrigue principale de Fear Itself. Disons que derrière ce "roi singe" se cache un ancien malfrat asiatique, qui s'est retrouvé un jour piégé par ses concurrents, dans une caverne mystique. De là il a été jugé par une entité presque divine, qui lui a transféré les pouvoirs de Sun Wukong, le King Monkey, avant de l'exiler dans une dimension infernale parallèle. Mais l'arrivée des marteaux enchantés sur notre plan d'existence n'a pas seulement permis la création des "Mighty", elle a aussi donné au nouveau Roi Singe la possiblité de s'échapper, de revenir parmi les siens, pour une nouvelle existence, lors de laquelle il lui faudra choisir entre le bien, ou le mal. Un conte philosophique oriental à dormir debout et dont on se fiche éperdument, confié bien sur à des seconds couteaux du comic-book, car destiné à attirer bien peu de lecteurs. Ce qui est assez normal, admettons le.
Pour être complet, citons aussi des histoires tirées du Homefront de Fear Itself, qui mettent en scène les New Warriors, entre autres. Rien de décisif ou d'incontournable pour la grande bataille, de la matière à complétiste, avant toute chose.
Bref, un hors-série indigent. En dehors de l'aventure consacrée au FF, assez lisible, le reste ne m'a pas fait frémir, c'est le moins qu'on puisse dire. Evitable, à coup sur.

Rating : OOOOO


3 commentaires:

  1. Je me demande même comment on peut encore lire (ou pire acheter) ces events de m... proposés par Marvel (ou même DC).On n'a rien à en attendre (oui c'est finie la période crédule!!),et surtout il n'y a aucun plaisir à suivre.On claque son argent pour rien.Et tous les ans c'est la même chose!Certains n'ont pas encore compris.
    En restant chez Marvel,il y a des titres qui valent le coup sans effet vaudeville.Je pense au DD de Waid,Wolverine de Aaron,ou Uncanny X-Force de Remender.
    Après on peut dire que je suis blasé,car c'est en partie vrai.Mais à côté,je ne me laisse plus avoir par des effets moisis.

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  2. Tu es très dur avec Fear Itself, qui n'est pas si mauvais. Par contre, ces "à coté" ne servent en effet à rien du tout, j'en conviens, et c'est d'ailleurs la leçon de l'article de ce lundi :)

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  3. Même constat chez moi, j'apprécie plutôt l'évent en lui-même, mais ici nous avons un HS vraiment dispensable, je n'ai pas hâte de voir débouler le Monster du mois...

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