Cap sur la Terre-928, un autre de ces mondes parallèles dont Marvel possède le secret. Là, nous sommes déjà en 2099, et l'histoire semble avoir pris un pli que nous ne lui connaissons pas. Nous sommes dans un univers punk futuriste, où les grandes compagnies technologiques ont fait main basse sur le monde, et où les villes sont des constructions pyramidales tentaculaires, qui s'élèvent toujours plus haut, et relèguent la fange et les opprimés toujours plus bas, jusqu'à les oublier, totalement. Miguel O'Hara travaille chez Alchemax Corporation, un des leaders de la recherche en génétique. Son joujou privé? Des expériences visant à recréer les pouvoirs du Spider-Man des origines, une légende urbaine à la fin du XXI° siècle. Pour mieux contrôler son employé, et en tirer les ficelles à sa guise, son boss, un certain Tyler Stone, n'hésite pas à le droguer à son insu, avec une substance ultra puissante qui le rend accroc dès la première prise fatidique. Miguel n'envisage qu'une façon pour guérir et se sevrer, à savoir intervenir directement sur son propre séquençage génétique, mais ce serait sans compter sur Aaron Delgato, un collègue jaloux, qui sabote sa tentative. Du coup, O'Hara se retrouve affublé de pouvoirs similaires à ceux du Spidey que nous connaissons, voire mieux même, puisqu'il est doté d'une toile organique, par exemple. Pourchassé par un cyborg du nom de Venture, il prend la tangente et s'affuble d'un costume de carnaval (pour la fête des morts au Brésil) qui fait de lui la nouvelle version futuriste du monte en l'air des familles.
Une bien bonne surprise que cet album, que peu de lecteurs auraient pu imaginer voilà quelques mois. Comme quoi les 50 ans de l'Araignée, ça se fête! A l'époque, Marvel avait tenté d'implanter cet univers parallèle très futuriste, et l'opération avait plutôt bien débuté, avant de péricliter devant une profusion hasardeuse des titres et une baisse évidente de la qualité des histoires présentées. Le Spidey 2099 est avec Fatalis le personnage le plus réussi de cette fournée, et ses premières aventures, ici republiées, méritent toute votre attention. En partie nous retrouvons un schéma narratif déjà assimilé : si Peter Parker travaille au Buggle et cache son identité à son patron, Miguel O'Hara en fait de même chez Alchemax. Lui aussi a pas mal de problèmes personnels, et sa vie de famille n'est pas des plus tranquilles. Leonardi dessine le tout dans un style qui oscille entre cartoon et réalisme tranché à la serpe. Ses figures ne sont certes pas les plus gracieuses, mais il a imposé un style reconnaissable et dynamique qui a bien contribué à la réussite du titre. Au passage, il faudra un jour rendre à Cesar ce qui lui appartient : et si Peter David était en toute simplicité, un des tous meilleurs scénaristes à avoir jamais travaillé pour la maison des idées? Je ne suis pas loin de le penser, tant en général ce qu'il ecrit finit par obtenir mon adhésion sans conditions. Reste le prix de l'album (25 euros) qui va en faire fuir beaucoup, et c'est fort dommage. Ah si seulement les comic-books à collectionner coûtaient moins chers, surtout en temps de crise. A ce prix qui sait si les plus habiles ne vont pas aller fouiner sur les marchés ou les brocantes, pour retrouver les vieux numéros du mensuel Semic, le bien nommé 2099, qui outre Spidey offrait à ses lecteurs la version futuriste de Fatalis (excellente) et un personnage inédit, guidé par Stan Lee lui même, un certain Ravage (naïf et assez dispensable, il est vrai). En tous les cas, la nostalgie fonctionne très bien.
Rating : OOOOO
Une bien bonne surprise que cet album, que peu de lecteurs auraient pu imaginer voilà quelques mois. Comme quoi les 50 ans de l'Araignée, ça se fête! A l'époque, Marvel avait tenté d'implanter cet univers parallèle très futuriste, et l'opération avait plutôt bien débuté, avant de péricliter devant une profusion hasardeuse des titres et une baisse évidente de la qualité des histoires présentées. Le Spidey 2099 est avec Fatalis le personnage le plus réussi de cette fournée, et ses premières aventures, ici republiées, méritent toute votre attention. En partie nous retrouvons un schéma narratif déjà assimilé : si Peter Parker travaille au Buggle et cache son identité à son patron, Miguel O'Hara en fait de même chez Alchemax. Lui aussi a pas mal de problèmes personnels, et sa vie de famille n'est pas des plus tranquilles. Leonardi dessine le tout dans un style qui oscille entre cartoon et réalisme tranché à la serpe. Ses figures ne sont certes pas les plus gracieuses, mais il a imposé un style reconnaissable et dynamique qui a bien contribué à la réussite du titre. Au passage, il faudra un jour rendre à Cesar ce qui lui appartient : et si Peter David était en toute simplicité, un des tous meilleurs scénaristes à avoir jamais travaillé pour la maison des idées? Je ne suis pas loin de le penser, tant en général ce qu'il ecrit finit par obtenir mon adhésion sans conditions. Reste le prix de l'album (25 euros) qui va en faire fuir beaucoup, et c'est fort dommage. Ah si seulement les comic-books à collectionner coûtaient moins chers, surtout en temps de crise. A ce prix qui sait si les plus habiles ne vont pas aller fouiner sur les marchés ou les brocantes, pour retrouver les vieux numéros du mensuel Semic, le bien nommé 2099, qui outre Spidey offrait à ses lecteurs la version futuriste de Fatalis (excellente) et un personnage inédit, guidé par Stan Lee lui même, un certain Ravage (naïf et assez dispensable, il est vrai). En tous les cas, la nostalgie fonctionne très bien.
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