AVENGERS 6 : EVOLUTION

Ce mois-ci, j'ouvre ma revue et pense lire les Avengers de Hickman, et là, coup de théâtre, c'est à la version bande-dessinée de Ocean's eleven que j'ai droit. Allez donc y comprendre quelque chose, vous. Je blague, mais c'est un peu ce qu'on ressent, en voyant les Vengeurs et les hommes de l'A.I.M (des terroristes, normalement...) se payer du bon temps, autour d'un cocktail sur fond de tapis verts. Pas de costume, pas d'action super-héroïque à proprement parler, dans ce premier épisode qui vient rompre nettement la tendance amorcée jusque là, mais une parenthèse où l'enjeu est de comprendre ce que vient faire l'A.I.M lors de la mise aux enchères d'une nouvelle arme potentiellement très dangereuse. Heureusement que Shang-Chi (et ses armes techno-martiales) se rappelle son devoir, pendant que ses camarades se la coulent douce... Dans le second épisode, retour à la normale, même si sur un tempo bien plus tranquille que les mois précédents. Les Avengers se transforment en bons professeurs (Thor se découvre des talents de compteur qui vous feront sourire) lorsqu'ils doivent donner un semblant d'éducation à ces petites créatures nées en Terre Sauvage, après l'explosion de la bombe d'évolution de Ex Nihilo. Elles paraissent n'avoir aucun défaut, aucun besoin, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'y aura pas école. Et avec des profs comme Spidey ou Hawkeye, le diplôme de fin d'année est assuré. Inutile de souligner que Deodato Jr aux dessins est une garantie désormais maintes fois éprouvée, juste intéressant de voir comment Hickman ralentit l'allure aux abords du grand événement à venir, Infinity, dont les prémices seront pour janvier, en vf.

Dans New Avengers (deux numéros également) le ton est bien sinistre, depuis le début. On y cause fin du monde, et collisions entre Terres parallèles, ce qui provoque un effet domino néfaste à travers le multivers. La fin du monde qui se répète, encore et encore. Pour repousser ces "incursions" et sauver notre réalité, les Vengeurs (la Panthère Noire en tête) doivent se salir les mains et condamner la Terre. Enfin, les autres Terres, qui nous menacent. Ils reçoivent l'aide de Black Swan, qui semble comprendre ce mécanisme meurtrier, et les aide à fabriquer une arme adéquate. Mais lorsque l'incident survient en Latvérie, chez Fatalis (ou Doom, comme vous préférez), tout risque de se compliquer. En toile de fond, il se prépare un sale conflit entre le Wakanda et les atlantes. Namor souhaiterait éviter l'escalation de la violence, mais après qu'il ait ravagé la nation africaine en ébullition, personne ne risque de vraiment l'écouter. Hickman encore et toujours, avec du Deodato Jr, ici aussi. Mais pas seulement, le premier épisode étant à créditer à Steve Epting, un autre calibre qui ne déçoit jamais et connaît les Avengers comme ses poches.J'en oublierais presque la présence des Young Avengers, avec une histoire anodine en apparence, qui nous montre Speed et l'ancien Prodigy (il a perdu ses pouvoirs mutants) au travail. Pas sur le terrain, au combat, mais dans la vie professionnelle, comme vous et moi. Bien sur, ça dérape, et il va se passer quelque chose aux dépends du jeune bolide qui nous sera expliqué prochainement, parce que pour l'instant, c'est encore assez flou, mais on a au moins envie de savoir. Une invitée de passage pour le dessin, Kate Brown, plus habituée aux albums Marvel for kids. Un style juvénil et cartoony par endroits, ça se laisse lire facilement. Du coup on garde le cap vers le mois prochain, et on se prépare à Infinity, tous ensemble. Hop!


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