SUPERIOR SPIDER-MAN #31 : LA REVIEW (ATTENTION SPOILER)

Inutile de se mentir. Aborder la review du dernier épisode de Superior Spider-Man sans tomber dans le spoiler, cela relève de la gageure, pour ne pas dire de la faute professionnelle. Donc, exceptionnellement, je vous invite moi même à ne pas lire l'article du jour! Sauf si bien entendu vous avez déjà lu ces pages historiques, ou si vous acceptez le fait qu'une partie de la surprise sera dévoilée, mais que ça ne vous dérange pas plus que ça.
Toujours à bord? Alors c'est parti. La grande question qui brûlait les lèvres était : Quand Peter va t-il revenir, et dans quelles circonstances? Et bien en fait, Parker était toujours là, bien caché au fond de la conscience d'Otto Octavius, et il a fallu une situation dramatique pour le faire émerger à nouveau, dans l'épisode précédent, en réalité. Mis en échec par le Bouffon qui a fait main basse sur la ville, et s'en est pris à tous ceux qu'il aiment, le Spider-Man (Supérieur) a compris sa méprise lorsque son ennemi a aussi attaqué celle dont il est amoureux, Anna Maria Marconi. Le seul qui pouvait être digne d'inverser le cours des choses et de triompher du Bouffon, c'est Peter Parker, le vrai, le héros. Dock Ock se sacrifie donc pour rétablir le statu-quo de départ, et faire revenir notre Peter des familles sur le devant de la scène. Oui mais voilà, le revenant va devoir s'excuser avec un peu tout le monde pour son comportement récent (surtout dans une seconde partie réalisée par Gage et Sliney, où on se rend compte à quel point il est désagréable pour une femme de rentrer dans la vie d'un super-héros aussi altruiste), sans oublier de défaire le Green Goblin au bord du triomphe. Celui-ci réalise que son adversaire est bien le tisseur original, et non plus une contrefaçon, à partir d'une simple blagouze innocente : et oui, Parker a toujours le mot pour rire et dédramatiser, le sourire va revenir dans la série, qu'on se le dise. Le dénouement de Goblin Nation est finalement assez rapide, voire convenu, mais laisse toutefois la porte ouverte à de nouveaux rebondissements. Aussi bien pour ce qui est de Norman Osborn (dans une incarnation inédite, vous verrez, qui permet de reformuler la menace...) que pour le reste de sa "famille" qui semble nourrir une haine certaine pour le monte en l'air. Bref, c'est du Spidey classique et héroïque, comme on l'aimait et l'aime probablement toujours, que nous servent Slott et Gage, avec l'aide de Giuseppe Camuncoli aux dessins, qui met en scène un affrontement final crédible et acrobatique. Un Spider-Man Supérieur qui disparaît, laissant tout de même le cast de la série dans de sales draps, chacun des différents intervenants proches de Parker ayant du subir son lot de tragédies ou d'angoisse. Par contre ne venez pas me demandez tous les détails techniques et scientifiques qui auront permis à Octopus de reswitcher sa personnalité avec celle de Peter. Pour ma part, je persiste à penser qu'il se sentait indigne du costume depuis le départ, et qu'il était animé d'un tel sentiment de faiblesse et d'incapacité à vivre et réussir que son échec final était déjà programmé, jusque dans sa logique des faits et gestes. 


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