Je me répéterai encore cette semaine, mais non, l'opération Dc rebirth n'est pas terminée. De nouveaux titres continuent de sortir, et cette fois-ci nous allons parler de Batwoman. Ne vous attendez pas à quelque chose de révolutionnaire; comme cela est arrivé déjà un petit peu trop souvent, ce numéro Rebirth est en fait un long résumé de ce que le lecteur connaît déjà, ou ne connaît pas encore, s'il décide de prendre le train en marche. Nous insistons donc sur les grandes étapes de la vie de l'héroïne masquée, de son enfance, lorsqu'à Bruxelles elle a été dramatiquement arraché à sa mère et à sa sœur jumelle, son passage à l'école militaire, dont elle a été remercié en raison d'une relation homosexuelle, nouée durant sa formation, jusqu'à ses amours tumultueux. Une sorte de drogue dans laquelle plonger, pour oublier ses déboires personnels. Aujourd'hui Kathy Kane est beaucoup plus forte qu'autrefois, et elle endosse un costume, frappe les criminels, et rend la justice dans les rues de Gotham. Voilà donc pour l'essentiel de l'histoire, ce que vous allez pouvoir lire dans ce premier numéro de la nouvelle existence de Batwoman. James Tynion IV et Marguerite Bennett s'adressent là uniquement à ceux qui souhaitent un condensé de l'histoire éditoriale récente du personnage, et laisse les autres de coté, qui vont amèrement regretté d'avoir investi quelques dollars sur un truc qui ne raconte rien de nouveau. On sent au twist final que quelque chose peut naître dans l'avenir, mais sincèrement, oser démarrer une nouvelle série avec une Batwoman qu'on sait fragile (au point de vue des bénéfices à engranger), par un exercice aussi creux, c'est vraiment casse-gueule comme idée!
Même Steve Epting n'est pas au sommet de sa forme. Si par endroits il tente de donner un peu de tonus au découpage (oui, Williams III a laissé de jolis souvenirs, y compris à ses collègues) et sa Batwoman est franchement féminine et envoûtante, le reste des planches est expédié en mode routine, comme s'il savait que ce numéro Rebirth n'était qu'un apéritif commandé machinalement, et que le repas était loin de débuter. On reste sur notre faim, alors?
Bon je m'arrête là. Plus rien à dire.
Je relis ce numéro une seconde fois ou je le revends?
Sérieusement?
Et oui les amis, je suis déçu, et Batwoman méritait mieux que ce truc qui fait du surplace...
Même Steve Epting n'est pas au sommet de sa forme. Si par endroits il tente de donner un peu de tonus au découpage (oui, Williams III a laissé de jolis souvenirs, y compris à ses collègues) et sa Batwoman est franchement féminine et envoûtante, le reste des planches est expédié en mode routine, comme s'il savait que ce numéro Rebirth n'était qu'un apéritif commandé machinalement, et que le repas était loin de débuter. On reste sur notre faim, alors?
Bon je m'arrête là. Plus rien à dire.
Je relis ce numéro une seconde fois ou je le revends?
Sérieusement?
Et oui les amis, je suis déçu, et Batwoman méritait mieux que ce truc qui fait du surplace...
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