THE PUNISHER #218 : MARVEL LEGACY ET WAR MACHINE POUR FRANK CASTLE

Ne soyez pas surpris de voir la série du Punisher atteindre le numéro #218. Mis bout à bout, les différents "volumes" du titre font qu'on parvient à ce résultat, et encore nous laissons de coté les mensuels satellites comme le War Journal et War Zone, qui connurent leur heure de gloire dans les années 90. 
Pour l'entrée de Frank Castle dans le Marvel Legacy, le timing et le buzz sont parfaits. Timing car cela se fait alors qu'arrive la série télévisée sur Netflix. Buzz car le fait que le Punisher endosse l'armure de War Machine a fait couler beaucoup d'encre, entre fans ravis et détracteurs indignés. Le scénariste Matthew Rosenberg a prévenu d'emblée. Frank Castle est toujours le même, mais le monde autour de lui change, continue de changer. Alors il va devoir adapter ses méthodes, passer dans la catégorie supérieure. Pour autant, ce numéro utilise des ficelles assez traditionnelles, pour mettre en place le nouveau statu-quo. On se retrouve d'emblée sur les docks, un soir de transaction illégale, avec les mafieux du coin, en train de dealer avec des criminels de l'Europe de l'est, un de ces états voyous fictifs dont Marvel a le secret. Le Punisher fait le ménage, et se voit ensuite proposer une nouvelle mission par Nick Fury, le jeunot, qui a pourtant récupéré les attibuts de l'aîné, le patch sur l'oeil. Les dialogues sont importants, percutants, et la dialectique à l'oeuvre est utile car elle justifie le fait que ler "héros" de l'histoire, peu enclin à se faire manipuler par les types retors des services secrets, finisse tout de même par accepter une proposition douteuse. "Tu es un sociopathe qui habites dans un van bourré d'armes". En une seule punchline, voilà bien résumé le Punisher.
Pour mener à bien sa tâche, le Punisher va donc devoir faire un tour par une base secrète de l'Air Force, et ce qu'il va y trouver et emprunter, vous pouvez l'imaginer... Guiu Vilanova et Lee Loughridge mettent l'ensemble en image, et c'est sombre, glauque. Dessins old school et tranchants, couleurs crépusculaires, sombres, bref c'est crédible et sans concession, linéaire et rondement mené. 
En tous les cas ça tranche avec le run de Becky Cloonan, qui sans être mauvais, n'avait pas su trouver l'étincelle pour présenter un Punisher se démarquant de tout ce qui avait été écrit avant. Ici c'est du Castle over the top qui s'annonce, mais raconté avec un souci de crédibiliser l'ensemble, qui pourrait donner de belles surprises dans les mois à venir. 



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