L'idée aurait semblé totalement improbable il y a encore quelques années, mais aujourd'hui les choses sont bien différentes. Oui, Superman et Batman on tous les deux un fils (ils ne l'ont pas fait ensemble, hein!)... Nous étions habitués à Damian Wayne, le rejeton de Batman, qui a su se faire une place dans le cœur des lecteurs ces dernières années. Turbulent, arrogant, mais fort attachant, voilà un personnage qui a un potentiel presque illimité. Nous apprenons désormais à connaître Jon, qui est le fils de Superman et Loïs Lane. La version New 52 ayant été un petit fiasco, les scénaristes ont concocté un retour en fanfare de l'ancien Superman, qui est revenu avec sa femme et son enfant. Comme son père, Jon maintient le secret sur ses pouvoirs naissants; il ne peut pas encore voler par exemple, mais il est déjà très fort, et possède la plupart des attributs de son paternel. Son association avec Robin -à savoir Damian- fait tout le sel de cette série. On sent qu'une relation très amicale et en même temps chaotique va les lier.
Les deux jeunes compères partent en mission chez LexCorp, pour enquêter sur une affaire plutôt louche, ce qui est habituel quand on se mêle des activités de Lex Luthor. Mais le meilleur, c'est la vie quotidienne de ces deux garnements : Jon accepte de se mêler aux autres à l'école, tout en contenant avec difficulté ses dons, quitte parfois à devoir subir des brimades, dont il pourrait aisément se dispenser. Damian lui, est toujours en avance sur son temps : quand il ne se fait pas passer pour le chauffeur du bus scolaire, il est même capable de se grimer en professeur, pour dispenser des cours à Jon et ses camarades.
Pour faire leurs armes, les deux kids vont devoir se trouver une mission à la hauteur. S'infiltrer chez Luthor et lui placer de fausses bombes pour le distraire, c'est une chose, mais remonter la piste d'un gamin infecté (comme sa famille) par le virus Amazo, ça en est une autre. Et en chemin, Damian continue de faire preuve d'une morgue et d'une suffisance qui en font une tête à claque impénitente, mais efficace.
Franchement voilà un nouveau titre qui va probablement faire douter les plus anciens lecteurs, mais qui est en réalité ultra sympathique, bien écrit, dynamique, et à mon sens une des surprises les plus fraîches de toute l'opération Rebirth. Je suis déjà fan du travail de Peter Tomasi, qui sait admirablement centrer l'action sur les interactions des deux ados, sans pour autant recourir aux illustres parents. Les dialogues sont plein d'humour, et sonnent justes. Tout est encore à découvrir pour les deux justiciers en herbe : leurs pouvoirs (Damian est en avance sur ce point, il est déjà une machine rodée au combat, mais son orgueil, sa suffisance, lui jouent trop souvent des tours), leur amitié, leur faculté de s'appuyer l'un sur l'autre face aux dangers. Et Jorge Jimenez au dessin est simplement parfait. Il a tout compris des intentions de Tomasi, des caractéristiques du titre, et a cerné le lecteur potentiel. On est à la lisière du manga par moments, et en même temps ça reste du comic-book qui vit et explose, avec une saveur juvénile non exagérée, et maîtrisée. Espiègles et aussi différents que semblables, ces Supersons sont super chouettes.
Franchement voilà un nouveau titre qui va probablement faire douter les plus anciens lecteurs, mais qui est en réalité ultra sympathique, bien écrit, dynamique, et à mon sens une des surprises les plus fraîches de toute l'opération Rebirth. Je suis déjà fan du travail de Peter Tomasi, qui sait admirablement centrer l'action sur les interactions des deux ados, sans pour autant recourir aux illustres parents. Les dialogues sont plein d'humour, et sonnent justes. Tout est encore à découvrir pour les deux justiciers en herbe : leurs pouvoirs (Damian est en avance sur ce point, il est déjà une machine rodée au combat, mais son orgueil, sa suffisance, lui jouent trop souvent des tours), leur amitié, leur faculté de s'appuyer l'un sur l'autre face aux dangers. Et Jorge Jimenez au dessin est simplement parfait. Il a tout compris des intentions de Tomasi, des caractéristiques du titre, et a cerné le lecteur potentiel. On est à la lisière du manga par moments, et en même temps ça reste du comic-book qui vit et explose, avec une saveur juvénile non exagérée, et maîtrisée. Espiègles et aussi différents que semblables, ces Supersons sont super chouettes.
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