ANT-MAN ET LA GUÊPE : TAILLE GENTIL LOSER POUR SCOTT LANG

Je ne pense pas que ce soit une grande surprise que de dire que j'ai trouvé le film Ant-Man et la Guêpe fort divertissant. Passons sur le fait que le premier à un patronyme en version originale, et la seconde est francisée, au détriment du pas facile à prononcer "Wasp". En fait, le défi à relever était d'un côté facilité par l'évidence qu'il s'agit d'un personnage de second ordre dans la grande tapisserie Marvel, et donc avec lequel il est possible de se divertir et d'écrire des choses un peu plus barrées. Et d'un autre côté cela est aussi un inconvénient, car il est difficile de convaincre un public aussi nombreux que celui qui se précipite en salle pour Infinity War, avec les exploits de l'Homme Fourmi. Mais Scott Lang est sympathique, c'est un gentil raté, quand il fait les choses, très souvent cela ne se termine pas comme il le voudrait. Assigné à résidence depuis les événements de Civil War, il ne lui reste plus que quelques jours à tirer dans cette réclusion forcée, en compagnie de sa fille Cassie, dont il a une sorte de garde alternée. Scott fait tout pour passer le temps et être un bon papa, mais les affaires de famille se complique diablement quand ses ancien associés, à savoir Hank Pym et sa fille Hope, se mettent en tête de retrouver la mère, Janet Van Dyne, disparue depuis des années dans une sorte de sub-univers quantique, réduit à un état si infinitésimal qu'on la donnerait pour morte. 

Scott a lui aussi brièvement connu une expérience de ce genre, mais il en est revenu, et voici qu'apparemment il aurait d'étranges visions, que Janet lui enverrait pour donner la preuve de son existence. A partir de là le film s'anime; par moments devient déjanté, et il est truffé de jolies petites intuitions où les effets spéciaux sont au service d'un divertissement tout public, qui fait mouche, en jouant avec pertinence sur les rapports de force et de taille continuels. Le vilain du film, le Fantôme, est un peu transparent... on lui a trouvé des origines toutes nouvelles et progressistes, qui permettent aussi de tirer quelques larmes chez le spectateur vraiment très sensible. Ce n'est certainement pas là que réside le point de force de cette suite... en fait voilà un long-métrage propre à manger du pop-corn au kilomètre, avec toute la famille, du petit neveu au grand-père. Très loin d'être le meilleur film Marvel qu'on ait pu voir ces dernières années, il n'empêche qu'on ne s'ennuie jamais, et que le cahier des charges est respecté à la virgule près. On apprécie aussi de voir que la Guêpe n'est pas juste là pour jouer les midinettes avec des ailes, elle a aussi un rôle substantiel, qui lui permet de bon droit de réclamer la place de co-vedette de ce film léger et enlevé. 
La coolitude chez Marvel Studios passe par l'infiniment petit! Nous on s'est bien amusés, et si on nous propose un troisième gâteau, on ne refusera pas et on se resservira du dessert, sans rechigner sur la taille des parts.


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