Felicia Hardy est une sacrée cambrioleuse, et aussi une poissarde en ce moment, car on ne peut pas dire que Marvel lui aie réservé un traitement crédible et à la hauteur, sur les pages de Spider-Man. On la retrouve fort heureusement un peu plus elle-même, dans une parution où elle est la star, signé Jed McKay et Travel Foreman. Rien de bien original puisque dès les premières pages la jolie voleuse est déjà à l'oeuvre, en train de reluquer son futur butin, une toile de prix, alors que la surveillance des lieux commence à s'affoler en la voyant sur les vidéos, préparer son coup. On a droit à toute une série de remarques et d'images comparant le comportement du chat, et de l'objet de son désir, par rapport à Felicia et ses agissements, ouais, rien de nouveau, je me répète. Il faut en réalité attendre le second épisode pour que les choses se corsent, et que Felicia reçoive une mission à la hauteur, un challenge et pas des moindres. S'introduire dans le manoir du Doctor Strange et y subtiliser un artefact précieux. Notre héroïne du jour a monté tout autour d'elle une équipe de branques censée lui venir en aide, bien aidée par Silver Fox, ce vieux gentleman cambrioleur, qui a bien connu son père et a pris la fillette sous son aile. Là ça devient plus drole et enlevé, avec des petites choses cocasses, comme un chien fantome, ou encore un quiproquo volontairement alimenté autour de son identité. C'est vrai que Black Cat et Silver Sable, il y a comme un léger air de famille, vous ne trouvez pas? Bref, c'est à prendre au second degré, une spy/burglar story amusante, et sans prétention aucune.
La suite est du même acabit, puisque le prochain "lieu" à visiter, et d'où subtiliser quelque chose, n'est rien de moins que le nouveau Qg des Fantastic Four, qui se sont installés dans le quartier de Yancy Street. Pour pouvoir y pénétrer, nul besoin de recruter un associé qui vous trahit au dernier moment, comme chez Strange, il suffit d'avoir une plastique avantageuse, et de feindre de rugir de plaisir à la vue du bellâtre de la famille, j'ai nommé la Torche. Ce dernier est sensible aux charmes capiteux des demoiselles transies d'admiration, et c'est la clé idéale pour pénétrer dans les lieux... Pendant ce temps-là, la Guilde des voleurs manifeste son déplaisir, puisque Felicia n'est pas du genre à se faire extorquer une partie de son butin, comme les autres cambrioleurs sont censés le faire... Jed McKay ne propose rien de sensationnel, mais une lecture pétillante et cocasse pour un public qui souhaite avant tout se déconnecter du réel et passer une petite heure avec le sourire. Il est très bien épaulé par Travel Foreman, qui expérimente davantage la plupart du temps, et ici s'attache à rester très lisible et clair, tout en gardant suffisament de sa personnalité pour des planches qui font mouche. Tout comme feront mouche les nombreuses covers et variant covers de cette série, qui a par exemple un certain Scott Campbell comme ambassadeur de charme. Car oui, Black Cat c'est avant tout une femme engoncée dans une tenue de latex moulante, un prétexte aux poses et situations les plus lascives, pas toujours d'un bon goût extrême. Soyons honnêtes, Catwoman ne fraie plus dans la même catégorie.
La suite est du même acabit, puisque le prochain "lieu" à visiter, et d'où subtiliser quelque chose, n'est rien de moins que le nouveau Qg des Fantastic Four, qui se sont installés dans le quartier de Yancy Street. Pour pouvoir y pénétrer, nul besoin de recruter un associé qui vous trahit au dernier moment, comme chez Strange, il suffit d'avoir une plastique avantageuse, et de feindre de rugir de plaisir à la vue du bellâtre de la famille, j'ai nommé la Torche. Ce dernier est sensible aux charmes capiteux des demoiselles transies d'admiration, et c'est la clé idéale pour pénétrer dans les lieux... Pendant ce temps-là, la Guilde des voleurs manifeste son déplaisir, puisque Felicia n'est pas du genre à se faire extorquer une partie de son butin, comme les autres cambrioleurs sont censés le faire... Jed McKay ne propose rien de sensationnel, mais une lecture pétillante et cocasse pour un public qui souhaite avant tout se déconnecter du réel et passer une petite heure avec le sourire. Il est très bien épaulé par Travel Foreman, qui expérimente davantage la plupart du temps, et ici s'attache à rester très lisible et clair, tout en gardant suffisament de sa personnalité pour des planches qui font mouche. Tout comme feront mouche les nombreuses covers et variant covers de cette série, qui a par exemple un certain Scott Campbell comme ambassadeur de charme. Car oui, Black Cat c'est avant tout une femme engoncée dans une tenue de latex moulante, un prétexte aux poses et situations les plus lascives, pas toujours d'un bon goût extrême. Soyons honnêtes, Catwoman ne fraie plus dans la même catégorie.
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