100% MARVEL DAREDEVIL 21 : LA MAIN DU DIABLE


100% MARVEL : DAREDEVIL 21

(The Devil's hand - Left hand path  soit Daredevil 501 à 507)

Matt Murdock est un être épris de rédemption : il a toujours la fâcheuse tendance à vouloir voir le bon coté des choses, à croire que tout et tous peuvent être rachetés. C'est probablement une des raisons qui l'ont poussé à prendre la tête d'une secte ninja composée des pires criminels de la planète : la Main. Devenir le Shogun de cette secte, pour en contrôler les activités et la désactiver de l'intérieur, ce n'est pas forcément la plus grande idée du siècle. Le vieux sage alcoolique, maître Izo, a bien tenté de prévenir son pupille des risques inhérents à ce projet audacieux, mais au final, Daredevil accepte de sacrifier son nouveau mentor en guise de rite initiatique, pour prouver qu'il est digne d'endosser le manteau de chef suprême qui lui tend les bras. Pendant ce temps, c'est la pleine panade dans les rues de New-York. Depuis que Norman Osborn est au pouvoir, la police est plus corrompue que jamais, les criminels sont parfois protégés (tel The Hood, qui a rejoint la Cabale d'Osborn), et Hells Kitchen est menacé de s'enflammer. L'idée de Daredevil est simple : utiliser la Main pour faire régner la loi martiale, sa propre loi, dans son quartier, pour le bien de tous. Andy Diggle nous offre une version torturée (quelle surprise) d'un Matt Murdock qui sait que pour mener à bien son nouveau projet, il va devoir pactiser avec des forces maléfiques qui pourraient bien faire basculer son existence même, dans les ténèbres de l'obscurantisme et du crime.



Cet album propose, outre la saga "The Devil's hand" en quatre parties, un autre story-arc en trois numéros, "Left hand path", où Murdock se rend au Japon en compagnie du Tigre Blanc, pour rencontrer tous les responsables des différentes "succursales" de la Main, qui en compte une par continent. Parmi ces "Daymos", Bakuto est le plus rebelle à l'autorité de Daredevil. On peut même dire qu'il n'a qu'une seule obsession, se débarasser de ce gaijin (etranger aux japonais) qu'il juge indigne de sa nouvelle fonction. Entre trahison, duplicité, et ésotérisme ninja, le séjour de Murdock au pays du soleil levant ne va pas être de tout repos, et pourrait bien être la dernière étape avant une descente aux enfers inéluctable, que nous suivront prochainement en Vf sur les pages de "Shadowland", du nom de cette forteresse que Daredevil compte faire construire, comme refuge et base d'opération pour sa secte assassine. Aux crayons, aussi bien De La Torre que Checchetto (ce dernier plus encore) font de l'excellent travail, expressif, sombre, violent, tout à fait dans l'esprit de ce qu'est devenue la série du diable rouge. Si j'avais eu quelques réticences en lisant ces épisodes en VO, à leur sortie, il faut bien admettre que réunis dans un même album, et lus d'une seule traite, ils forment un tout cohérent et musclé, qui méritent votre attention.


Rating : OOOOO

1 commentaire:

  1. Panini font fort encore sur cet album : Ils oublient de mentionner le nom de Roberto de la Torre sur la couverture. Pas sympa pour l’artiste !

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Vous nous lisez? Nous aussi on va vous lire!

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