INVINCIBLE TOME 1 : AFFAIRES DE FAMILLE

Le contenu :
Mark Grayson est un adolescent qui n'a qu'une seule hâte : que ses super-pouvoirs se manifestent. Il faut dire que quand on a comme paternel le plus grand héros de la planète (Omni-Man), une sorte de Superman invincible, l'impatience est légitime. Un jour qu'il vide les poubelles au fast-food où il gagne son argent de poche, Mark comprend que ça y est, le voici entré dans l'âge adulte. Du coup, il va lui falloir se trouver un costume, et un nom de code, pour entamer dignement sa nouvelle carrière. Après une dispute dans les couloirs de l'école, et un sermon du proviseur, c'est justement l'adjectif Invincible qui est retenu. Dès ses premiers exploits, notre le jeune novice rencontre d'autres semblables, eux aussi dotés de dons exceptionnels, et qui forment un groupe, l'équipe J (avec notamment la belle Atom Eve). Les événements semblent aussi s'accélérer : des élèves du lycée sont enlevés, et transformés en bombes humaines prêtes à exploser dans de grands centres commerciaux. En parallèle, Mark et son père commencent à patrouiller ensemble, et la transmission du savoir de l'aîné devient une façon de renforcer les liens entre les deux surhommes. Kirkman place ses billes avec intelligence, et nous suivons sans conditions.




Notre avis:
Je n'avais jamais, jusque ici, évoqué cette série de Robert Kirkman, publiée en Vf chez Delcourt. Je tâche donc de réparer mon oubli, en vous incitant très fortement, si vous ne l'avez pas encore déjà fait, a vous pencher sur ce titre. On pourrait, au premier abord, pointer du doigt un manque de caractérisation et une tendance à aller très (trop) vite de l'avant, en gardant une vision sommaire de ce qu'est un vrai titre super-héroïque. Mais c'est justement ce qui fait le charme de Invincible : c'est frais, pétillant, clair, sans grande prétention philosophique si ce n'est de divertir sainement, avec un récit qui peu à peu devient bien plus malin que tout ce qu'on pouvait supposer au départ. Les dessins aussi ont les mêmes qualités et défauts. Cory Walker garde un trait ultra propre et mécanique, ne s'embarrasse pas de fioritures avec les fonds de case, mais il crée un univers graphique attachant, magnifié par des couleurs claires qui suintent la positivité. Son style évoque d'emblée celui de Mike Mignola, onomatopées comprises. Invincible est un titre qui peut séduire tous les types de public : les jeunes nouveaux qui cherchent un comic-book accessible et qui ne nécessite aucune connaissance particulière, ou le vieux lecteur ronchon qui souhaite lire autre chose que les aventures en spandex signées Dc ou Marvel. C'est tout un monde qui déboule dans ce tome 1, un univers à découvrir album après album, pour un succès qui ne s'est jamais démenti depuis. 







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