JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #1 : LA REVIEW

Le nouveau titre consacré à la Justice League of America repose avant tout sur un duo d'auteur scintillant. Inutile de présenter le scénariste Geoff Johns, qui est le grand architecte de l'univers Dc depuis près d'une décennie, et transforme en or à peu près tout ce qu'il approche. Aux dessins, David Finch, avec son trait méticuleux et spectaculaire, est un des artistes les plus acclamés par les fans. Avec une telle doublette, la nouvelle équipe mise en place par les forces gouvernementales américaines, pour éventuellement contrer et maîtriser la Justice League et ses poids lourds, peut dormir sur ses deux oreilles. Les hautes sphères de l'Etat ont bien compris que la prolifération des êtres aux super-pouvoirs constitue une nouvelle menace à prendre au sérieux, au même titre que des armes surpuissantes et en libre circulation. Mieux vaut donc avoir sa propre équipe à disposition. A défaut de recruter les plus nobles, les plus forts, pourquoi ne pas associer les plus dangereux? Le colonel Trevor est réticent et rechigne à être de la partie, mais les arguments qu'on lui opposent semble être convaincant. C'est drôle, parce que la goutte qui fait déborder le vase et tiquer le gouvernement, c'est ces clichés volés de Superman et Wonder Woman en train de se rouler un patin. Comme si une love-story, avec une rupture possible, ou pire encore une progéniture, entre ces deux-là, était ce qui pouvait se produire de pire dans le monde. Du coup voilà une nouvelle formation qui va naître, et nous assistons un à un à l'entrée en scène des personnages du team, dont feront partie entre autres Catwoman (pour conter Batman qu'elle connaît très bien), Green Arrow (bien mal en point dès ce premier épisode), Speed, Katana, Martian Manhunter, Hawkman... Johns veut nous vendre là une JLA badass et qui cogne avant de poser les questions. C'est forcément efficace et rythmé, à défaut d'être très subtil dans les détails. Nous lisons une entrée en matière assez classique dans la forme et le fond, mais mise en image avec énergie et qui promet de belles grosses batailles rangées et de l'adrénaline chaque mois. Aucune chance que cela ne devienne le titre le plus subtil des New 52, mais pour ce qui est d'être une colossale machine à vendre et à faire des étincelles, il se pourrait bien que l'objectif soit vite atteint. 

Il existe une variant cover pour chacun des états américains. Seule la couleur du drapeau central de couverture change, selon l'emblème de l'état représenté. Vous saurez deviner quelle cover j'ai choisi pour cette review? 


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