COVER STORY (15 bis) : MARVEL TWO-IN-ONE ANNUAL #2

Les rêves de Peter Parker sont plutôt agités. A son âge, d'autres songeraient à de belles et jolies créatures peu vêtues, lui est aux prises avec un combat titanesque, au coeur du cosmos, avec d'un coté Thanos et sa horde de monstres serviles, et de l'autre les Vengeurs et Adam Warlock, pour une mission qui a tout du suicide programmé. La vérité est que ce n'est pas seulement un rêve, mais aussi un signal de détresse envoyé par Moondragon à notre tisseur de toile, pour venir délivrer les courageux combattants, tombés sous la coupe du Titan. Spider-Man ne faisant pas le poids dans ce genre de lutte, il se rend au Qg des Fantastiques pour de l'aide, qu'il va recevoir sous la forme de la Chose, unique membre disponible à ce moment. Ben Grim est un type bourru, et parfois bourrin, mais quand il s'agit d'aider les amis, il est toujours là. Ils parviennent assez facilement à localiser le repère de Thanos et à s'y introduire, mais là ils sont vite repérés et neutralisés, et il va falloir toute la ruse et l'inconscience de Parker pour que la situation ne vire pas au drame, et que les Vengeurs puissent à nouveau prendre l'offensive. Toutefois, ne vous leurrez pas. Pour en finir une bonne fois pour toutes, il manque un héros, décédé sur les pages de l'annual king size des Avengers de la même année, déjà abordé voilà quelques jours sur notre blog: Adam Warlock a trouvé le repos au sein du joyau de l'âme mais la paix et la sérénité ne vont durer qu'un temps. Il va falloir qu'il revienne sur ce plan d'existence de souffrance, pour un ultime round contre Thanos. Se sacrifier une fois n'a pas suffi, Adam va devoir renoncer à lui même une seconde fois. Quand au Titan, il est censé rester pétrifié à jamais, comme le fait comprendre Jim Starlin, qui lui réserve un sort de loser absolu, en fin d'épisode. Tout cela aurait pu en rester ainsi, mais ça aurait signifié nous priver de merveilles comme Infinity Gauntlet, alors on pardonnera de suite l'ami Jim pour avoir changé d'avis, lui aussi, sur le trépas des héros et vilains Marvel. Ici son travail est à nouveau remarquable de pathos et de dynamisme, et il est encré avantageusement par un Joe Rubinstein qui est une garantie dans son genre. En Vf cette aventure a été publié plusieurs fois, notamment dans les Strange Origines numéro 247 (1990) et 304 (1995). Un classique, en fait.


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