Très
souvent, lorsque Tony Stark traverse une mauvaise passe, vous pouvez
être certains que ses problèmes d'alcolisme sont à la source des
ennuis. C'est parfaitement le cas avec Iron Monger, un album
qui voit Tony sur la touche, et qui a confié l'armure d'Iron Man à
son pilote et garde du corps, Jim Rhodes. Ce dernier a pris goût à
ce pouvoir inattendu, et la peur intime de devoir un jour renoncer à
être un héros a fini par lui jouer un sale tour, au point qu'il est
victime de migraines violentes et récurentes, qui le contraignent à
chercher du secours auprès de mystiques comme Shaman, de la Division
Alpha. Stark reste en phase de désintoxication, et il a choisi pour
base d'opérations la Silicon Valley et la petite entreprise Circuits
Maximus, gérée par ses amis Morley et Clitemnestra Erwin (cette
dernière en pince pour notre moustachu). Il faut dire qu'entre temps
Tony a perdu son empire financier et industriel, tombé aux mains de
Stane (merci le Shield qui n'a pas aidé, loin de là), et a connu
une période de Sdf des plus poignantes, contraint de vivre sous un
carton. C'est donc une nouvelle vie qui commence pour l'ancien
Avenger, bien décidé à ne plus tomber dans les pièges
d'autrefois, à ne plus porter son armure sang et or. Même lorsque
Demonicus fait des siennes, il sait résister à la tentation et se
sert de déguisements inédits. Jusqu'au jour où il est frappé dans
ses affects, à savoir l'enlèvement de Bethany Cabe, une de ses
nombreuses et tendres conquêtes, et pire encore, à une attaque en
règle sur Circuits Maximus, qui coûte la vie à Morley. L'heure de
la vengeance signifie aussi l'heure de revêtir l'armure, quitte à
la modifier pour produire un nouveau modèle encore plus puissant.
Le
retour de Stark en tant qu'Iron Man était bien entendu évident, à
l'époque de cette saga (1985), et pour marquer le coup, une nouvelle
armure était de rigueur. Iron Monger sert aussi de prétexte
au lancement de la version rouge et argent, avec les épaulettes
triangulaires, qui flaire bon les années 80. C'est Dennis O'Neil qui
orchestre cette histoire de chute et de redressement, ce parcours du
retour dans l'arène d'un homme, d'un héros que son ennemi (Stane)
croyait avoir brisé à jamais. Le règlement de compte final se fait
à coups d'armures et de coup-bas technologiques, et restitue un Iron
Man tout neuf et tout beau pour le restant de la décennie. Coté
dessins, Mark Bright, Herb Trimpe, Sal Buscema, Luke McDonnell sont
les artistes que nous retrouvons au générique, et ils rendent tous
une copie soignée et dans les tonalités d'alors, avec tenues
vestimentaires et détails esthétiques de rigueur (les cols pelle à
tarte et la moustache de Tony). Il faut signaler que cette ère du
Vengeur en armure a connu bien des déboires, en France. La série,
publiée au départ dans Strange, se retrouva déplacée dans Nova
(petit format) et certains épisodes furent tout simplement zapés et
jamais traduits par Lug. Une bonne raison pour se tourner vers ce
genre de sortie librairie, qui permet de reconstituer, à moindres
frais, un pan de l'histoire mouvementée et souvent tragique d'Iron
Man, un héros si souvent tombé, mais toujours rétabli sur pieds.
J'ai lu cette saga il y a un an dans Nova.Et ce fut une torture tant l'histoire est aberrante,bidon,inintéressante et j'en passe!Seul le dernier numéro (qui est le #200) est bien fichu.Sinon,même si ça marque la fin de la descente aux enfers de l'alcoolisme de Tony,c'est très dispensable.
RépondreSupprimerMoi j'aime bien aussi lorsque Rhodes tente de comprendre le pourquoi de ses migraines, quand son rapport avec Tony et l'armure évolue, ce n'est pas mal vu et raconté
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