GENERATIONS: HAWKEYE AND HAWKEYE #1 (THE ARCHERS)

Generations continue. Cette fois-ci, on s'intéresse aux archers les plus célèbres de l'univers Marvel; d'un côté Kate Bishop, la dernière en date, qui a su petit à petit gagner une certaine crédibilité, de l'autre Oil de faucon -enfin pour la traduction française-  pour en réalité le même nom de code d'Hawkeye. Seulement ce Clint Barton là est issu du passé, d'une époque révolue que les lecteurs de Semic et Lug connaissent bien, avec un costume rose traditionnel un peu ridicule, si comparé à ceux qui se portent maintenant. Le drame de la mode qui passe  en somme.
Les deux se rencontrent sur une île tropicale, et n'allez pas leur demander (à nous non plus) pourquoi ni comment. Kate et Clint ignorent royalement les détails, le fait est juste qu'ils sont arrivés là, point barre. Toutefois ils vont devoir se faire confiance, car sur l'île a lieu une sorte de tournoi à la Battle Royal, où toute une série de super vilains extrêmement doués dès qu'il s'agit de viser et tirer, sont en train de disputer une sorte de vaste tournoi. A la fin du numéro, on en apprend un peu plus, notamment sur qui est l'instigateur de cette compétition, mais en réalité le point intéressant à lire, c'est la dynamique entre la jeune Kate et le Clint du passé, qui ne sont pas censés se connaître. Très vite ils vont se rapprocher, et Barton va s'ouvrir totalement, au point même de prêter son masque à la demoiselle. Si Kelly Thompson écrit là un numéro qui est tout de même particulièrement vide de contenu, elle a au moins le mérite, comme toujours, de faire parler et de donner du caractère à Kate Bishop, sans trop en faire ni se tromper. Par contre la staticité de ces pages -qui consistent pour une grande partie à voir des personnages bavarder ensemble- fait que la tâche de Stefano Raffaele n'est pas facile. On voit d'ailleurs bien que dès qu'il y a un peu d'action, il s'en tire beaucoup mieux et s'amuse, mais lorsqu'il faut dessiner de nombreuses planches où les justiciers sont assis à raconter leur vie et à s'épancher, on ressent une certaine lassitude à la fois de l'artiste et du lecteur. Soyons honnêtes, voilà encore une fois une parution qui présente un intérêt assez discutable. En gros, si jamais vous ne lisez pas, vous n'allez absolument rien manquer de ce qui va suivre, avec Marvel Legacy. Il y a un petit côté attachant à voir les grands noms du passé et la réalité présente se télescoper, et se confier certaines tranches de leurs vies, mais au-delà de l'anecdote sympathique du moment, force est de constater qu'il n'y a absolument rien d'autre à se mettre sous la dent. La question reste en suspens... mais où veut donc en venir Marvel avec Generation?



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