FEAR ITSELF 7.1 : CAPTAIN AMERICA Un épilogue miraculeux

ATTENTION SPOILER
FEAR ITSELF vient à peine de s'achever en VO, c'est donc l'heure de savourer le premier de trois petits one-shot épilogues, Fear Itself 7.1 Captain America. Steve Rogers a du reprendre du service en tant que Captain America puisque son compagnon d'arme, Bucky Barnes, à trouvé la mort en combattant Sin, durant le grand event Marvel de l'été. Un décès qui comme trop souvent chez Marvel n'est en réalité qu'apparent. Tout d'abord, Nick Fury et les services secrets parviennent à capter un pouls très faible, en récupérant le "cadavre". Ensuite, le célèbre borgne a un atout dans sa manche : la dernière dose du sérum d'éternelle jeunesse, qui lui a consenti jusque là de traverser les décennies sans prendre trop de rides. La potion est miraculeuse, puisqu'elle permet de remettre Bucky sur pieds. Le hic, c'est que lorqu'elle ne fera plus effet (dans bien des années) il risque de ne pas se sentir très en forme, y compris pour Nicky qui du coup, sans son ultime dose de jouvence, va enfin pouvoir commencer à envisager un jour la retraite et l'arthrose. Toute la difficulté pour Brubaker, dans cet appendice à Fear Itself, est d'expliquer comment le side-kick de Cap a pu tromper la mort, en restant un tant soi peu crédible, et expliquer aux lecteurs pourquoi Steve Rogers n'était pas dans la confidence, d'où sa réaction violente qui a laissé quelques traces sur la machoire de Fury. Conclusion de tout ceci? Le Winter Soldier est bien de retour, sous sa forme secrète. Tout le monde ignore qu'il a survécu (on lui a réservé une belle cérémonie d'adieu) et il va pouvoir mener à bien certaines missions sous couverture. Seuls quelques élus, dont Captain America et la Veuve Noire, sa petite amie, sont au courant. Et acessoirement nous autres les lecteurs omniscients, ou presque. J'aime bien Butch Guice aux dessins, c'est sombre, crade, triste, mais expressif. J'aime moins que des personnages qui se font sortir les tripes au combat et vomissent leurs boyaux héritent d'une on-going trois mois plus tard et sautillent frais comme un gardon. Si la mort était aussi solennelle dans les comic-books que dans la vraie vie, je suis persuadé que nous y gagnerions en puissance narrative et en émotion. Allez quoi, de temps en temps, les funérailles, ça peut le faire, non?

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