JUSTICE LEAGUE DARK #1 : Vertigo à la rescousse

C'est avec plaisir que nous retrouvons Peter Milligan (déjà à l'oeuvre sur Red Lanterns) aux commandes de ce titre, où il réunit plusieurs des personnages sur lesquels il avait déjà officié, sous l'étiquette Vertigo. Il s'agit là du troisième tean de la JLA, après la version classique et celle International, déjà recensée toutes les deux sur ce site. Ici, c'est l'Enchanteresse qui a pété un cable, et ses pouvoirs provoquent une réaction en chaîne mystique qui cause la mort de nombreux innocents. La JLA traditionelle, Superman en tête, n'est pas en mesure de régler le problème et se fait botter le train arrière, mais fort heureusement, Zatanna la magicienne, toujours plus gothique, semble avoir une bonne idée. La vilaine de l'histoire a été séparée de son hôte terrestre, la jeune June Moon, au centre également de faits troublants (elle erre démultipliée de par le globe). Elle sollicite ainsi l'aide de Deadman, qu'on voit pointer le bout de son nez ici aussi, après l'avoir suivi dans Dc Universe presents et Hawk and Dove (où il est amoureux de la belle colombe). Autre pièce maitresse, la voyante Madame Xanadu, qui appelle à la rescousse Shade, The Changing Man, en possession d'une veste qui lui permet de manipuler la réalité (comme certains politiciens, d'où l'expression "retourner sa veste"). Ce personnage a été crée par Steve Ditko à la fin des années 70, et c'est Milligan qui le sauva de l'oubli pour Vertigo, en 1990. Tout ne tourne pas rond dans sa tête, au point que sa copine n'est en fait que le fruit de son imagination. Mais le grand bonhomme à venir de cette série, c'est John Constantine, qui n'a plus trop besoin de présentation. Milligan a déjà produit quatre longs arcs narratifs de Hellblazer, alors il est en terrain connu. Pour le moment, une seule planche met à l'honneur Constantine, mais on devine que la suite reposera en bonne partie sur ses épaules. Bref, la JLA Dark, c'est du Vertigo mâtinée de Dc traditionnel, pour réconcilier public exigent et lecteurs de masse. Milligan commence par introduire ses pions chacun leur tour, et on devine que leur association ne se fera pas sans perte ni fracas. Mikel Janin, le dessinateur, n'est pas franchement connu de nos services, mais il assure avec honneur sa tâche et laisse entrevoir de belles promesses. Bref, quand la magie s'en mêle et que plus personne ne sait quoi faire, appellez la Ligue de Justice Dark à la rescousse, ils sont là pour ça. En plus les chiffres de vente de ce numéro un ont été particulièrement bons, alors que demande le peuple?