SPIDER-MAN FEAR ITSELF : Peter Parker n'a peur de rien. Ou presque.

Place aujourd'hui à la mini série Spider-Man:Fear Itself, dont le premier des trois volets vient d'être publié dans le numéro de janvier de la revue Panini du tisseur de toile (déjà abordée ici). La ville de New-York est en proie à une vague de peur sans précédent. Les habitants paniquent, perdent la boussole, se comportent comme des lâches, des animaux effrayés, et parfois résistent héroïquement. C'est ainsi qu'on peut suivre les destins croisés d'une femme enceinte sur le point d'acoucher, d'un homme criblé de dettes qui craint de perdre son logement, d'un chef d'entreprise sur la sellette (il a truqué les comptes de sa boîte), ou encore d'un chauffeur de taxi d'origine iranienne, que la foule compte bien lyncher. Au milieu de tous ces fils qui s'entrecroisent, Spidey, qui fidèle à son habitude joue à sauver des vies, à pacifier les rapports entre les habitants effrayés, et affronte lui aussi des terreurs les plus profondes. Il est terriblement inquiet pour sa tante, dont il n'a pas de nouvelles, croise brièvement Vermin et sa cohorte de rats (et ce n'est jamais une bonne nouvelle) avant de carrément aller au charbon, en tentant de sauver un hôpital de la folie destructrice de Benjamin Grim, alias la Chose, transformé en un des terribles Worthy, depuis la chute d'un marteau enchanté sur Yancy Street.


Peter Parker n'a pas vraiment le temps de souffler, et nous non plus. Assez décousue en apparence, ce tie-in fonctionne pourtant très bien. Tout d'abord, l'agitation, le désespoir d'un Spider-Man qui ne sait plus où donner de la tête, finit par être convaincant et touchant, quand on le voit impuissant, tentant comme à son habitude de jouer au boy-scout dans une ville où tout lui echappe et semble vouloir lui résister. Et puis les illustrations de McKone sont aussi agréables à regarder. On trouve une fluidité notable, une simplicité bienvenue, une volonté de dessiner clairement, sans vouloir faire de l'esbrouffe. Yost a effectué un bon travail dans la manière de préparer le récit, de l'articuluer en variant les points de vue, et a su éviter la baisse de régime, de tension, entre une sortie et l'autre. Trois épisodes seulement, dira t'on, car à ce rythme, on en aurait bien repris pour un mois ou deux. Enfin un tie-in bien dosé, qui apporte indéniablement quelque chose à la saga qu'il accompagne.

Rating : OOOOO

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