Le charme de Dark Reign 7, ce n'est pas dans le combat eternel entre gros bras, mais dans les relations spéciales qui lient les personnages, dans ces histoires de trahisons latentes et de déclin attendu qui suintent de chaque planche qu'on le trouve. Prenez par exemple les Dark Avengers. Osborn est fou de rage car Namor refuse de lui prêter main forte pour dompter des rebelles d'Atlantide qui sacagent la Californie. Les premières failles se dessinent chez Norman, qui ne pourra vraissemblablement pas supporter une telle pression bien longtemps. Même s'il peut compter sur un poids lourd pour exécuter les basses besognes ; un Sentry aussi dérangé que son patron, qui s'en va trucider de l'homme poisson sans aucun remord. Bref, le monde marche sur la tête, et Bendis prend un malin plaisir à semer les graines du doute au sein même de nos "pseudos héros". Le doute, c'est aussi ce qui caractérise les Thunderbolts. Ant-Man se pose de plus en plus de question sur sa présence dans l'équipe, entouré de psychopathe dangereux. S'il compte sur la Paladin pour trouver une oreille sensible... Et nous apprenons que la Veuve Noire, Yelena Belova, ne roule pas forcément pour qui nous le pensions. Serait elle encore un agent double, ou triple (avec elle on ne sait plus...) et surtout, son petit jeu aurait-il été mis au jour par le Fantôme, qui espère secrétement porté un coup fatal à la technologie Oscorp, que Norman Osborn a substitué à celle de Stark? Une série à en devenir parano jusqu'à la troisième génération, toujours aussi indispensable!
Regain de forme aussi chez les Secret Warriors de Nick Fury. il faut dire que les jeunes pousses recrutés par l'agent secret n'apparaissent que sur la dernière planche de l'épisode, qui est consacré à l'infiltration par le Shield d'une base militaire du Hammer, pour y voler des héliporteurs. Tout se complique quand un troisième larron, l'Hydra, se joint aux réjouissances. Rien de transcendental, mais bon, ça se laisse lire, et comme ça vient en effet compléter le cadre global qui se dégage de ce "Dark Reign", on se dit qu'parès tout, pourquoi pas... Par contre, je reste contre cette colorisation sans âme des dessins de Caselli, mais là j'ai l'impression de me répéter chaque mois... Par contre, les Fantastiques sont ennuyeux. C'est le second épisode lié à leur saga labelisée "Dark Reign" et on se dit déjà que celle ci ne sert à rien. Histoire de dimensions alternatives, du quatuor perdu dans un autre continuum pendant que les sbires d'Osborn venaient leur signifier une sorte de "mise aux arrêts"; Kirkman pond là un scénario des plus anodins, auquel il faudra faire un gros effort pour s'intéresser. Le gros point faible de la revue en ce moment, qui autrement vaut le détour, croyez moi.
Rating : OOOOO
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