DEATHSTROKE #1 : UN MERCENAIRE BIEN BANAL

Cela doit s'appeller de la boulimie. C'est ce qui explique que je me suis même surpris à lire le titre consacré à DEATHSTROKE, le mercenaire le plus dangereux de l'univers Dc. Au passage, un vilain, et pas un héros, n'en déplaise à certaines tentatives douteuses de le mettre en lumière, jusque là. Son nom (Slade Wilson) et son look (sa profession, également) ont toujours fait écho en moi à Deadpool, son pendant plus connu de chez Marvel, qui lui a au moins le mérite de faire s'affoler les compteurs de vente depuis quelques années. Deathstroke est un méta humain, plus doté et doué que vous et moi. Ses capacités intellectuelles sont hors normes, tout comme ses dons stratégiques, d'agilité, ou sa force et son endurance. On croirait lire là la description d'Alberto Contador lorsqu'il mangeait régulièrement de la viande crue contaminée. Bon et sinon, ce numéro 1? Et bien ma foi, c'est assez basique et attendu. Le mercenaire est engagé pour tuer un individu et intercepter des documents relatifs à une arme nucléaire, en plein vol, à bord d'un avion. Pour ce faire, on lui ajoint de la bleusaille, trois jeunes inexpérimentés en guise de soutien logistique. Deathstroke part bille en tête mais se heurte à une opposition inattendue : des créatures à l'Adn modifiée, pas sympathiques du tout. Bien sur il reste le plus fort et s'en tire sans problèmes, mais lorsqu'il reçoit une mallette au contenu mystérieux, c'est toute sa perpective des evénements qui semble être remise en cause. Ce que j'en ai pensé? Bof, pas grand chose. J'ai baillé, à un moment. Je suis allé jusqu'au bout, ça n'est pas si long, un comic-book, de nos jours. Tiens c'est Joe Bennett qui dessine... Ah je me souvenais que son trait était autrefois plus souple.. et puis je vois que l'encrage est d'Art Thiebert, le même qui massacra bien des planches de la série X-men, à l'époque Lee (Jim)/Kubert. J'ai lu pire, bien pire. Mais mieux, bien mieux. Avec 52 nouveaux titres bien rebootés, je ne crois pas que Deathstroke brillera longtemps au firmament du genre. Ni qu'il y accédera tout court, d'ailleurs...


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